Travail des femmes aux champs

Les Gardiennes

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Ernest Pérochon est né à Courlay (Deux-Sèvres) en 1885 et est décédé d’une crise cardiaque en 1942, refusant les propositions du régime de Vichy et surveillé par la gestapo.

Instituteur et écrivain, il a obtenu le Prix Goncourt en 1921 pour son roman : Nêne. Son œuvre, de veine réaliste, puise ses racines dans le terroir des Deux-Sèvres, dans ces paysages de plaines et de marais qu’il connaissait si bien.

Les Gardiennes, écrit en 1924, nous transporte dans ce monde rural où les femmes doivent se mobiliser, s’organiser, pour faire vivre les fermes en attendant le retour des hommes aspirés et décimés par les combats de la première guerre mondiale. Celui qui écrit « pour les haillonneux sans sabots et sans chemise affrontant la rude bise et couchant avec les bœufs  », anime ici une galerie de femmes à la tâche : la grande Hortense, Francine, Léa, Solange deviennent ainsi les gardiennes chargées de préserver leur patrimoine en attendant la paix.


Références musicales :

Edvard Grieg, Sonate pour violoncelle en A minor. Op.36, Allegro molto e marcato (domaine public).

Licence d'utilisation : CC BY-NC-SA : Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions
Livre audio gratuit ajouté le 22/04/2014.

52 Commentaires

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  1. Bonsoir,
    Un grand merci pour cette lecture très douce et très agréable, pleine d’émotions.
    Bonne continuation à vous et au plaisir de vous réentendre prochainement.

    Trollus

  2. Chers amis,
    Merci pour vos avis, tellement encourageants.
    Je crois aussi que cet écrivain mérite que son oeuvre soit plus largement diffusée et je suis heureux de la partager avec vous.

    A bientôt
    Christian

  3. Merci pour la narration excellente de ce roman fort et beau de d’Ernest Pérochon, que je découvre grâce à vous.

    Bien cordialement.

  4. Bonjour,
    Ayant été coupé d’internet pendant quelque temps, je découvre que mon enregistrement semble avoir comporté des défauts; j’en suis vraiment désolé d’autant que j’avais précisément essayé de “réparer” une erreur de nommage en reprenant toute une partie de l’envoi.
    Merci en tous cas à Carole pour son intervention et à Francine pour son chaleureux commentaire.
    Bien amicalement.
    Christian

  5. Merci, excellente et attentivissime, Carole Bassani-Adibzadeh, comment ferions-nous sans vous, tous gens de grande qualité ?
    Face à vous, vous toujours donnants, toujours gentils et aimables, on se sent… comment dire… ? un peu très petits.
    Depasse, Cocotte, Gustave, Ranou, Pomme, Ménager, Choriste, Florent, Sétrin…, j’en oublie… qui donnent sans compter.
    La postérité sera avec vous.

Lu par Christian DoussetVoir plus

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