« Il y avait une fois entre Daoulaz et Logona, un Roi, un petit Roi, je pense, car il n’avait pour tout royaume qu’une métairie. […] »
Neuvième des Fantômes bretons, de Laurens de la Barre, Les Poires d’or (Récit du sonneur de biniou) sont un conte qui illustre bien les propos liminaires de l’auteur :
« Les légendes bretonnes sont aussi des Fleurs de Bretagne. Elles sont sœurs des chants de nos bardes et forment, avec ces curieux Barzas, le fonds de la poésie primitive des Bretons.
Les recueillir, les publier, c’est donc travailler, non à une œuvre personnelle, mais à une œuvre qui touche à l’intérêt littéraire du pays.
Ce fut dans cette pensée que l’auteur publia, en 1857, ses premières légendes, sous le titre de Veillées de l’Armor. C’est dans le même but qu’il vous adresse ce nouveau recueil de récits populaires. Ici, aucun ordre arrêté. L’auteur prend à peu près au hasard des articles épars çà et là, de manière à donner une sorte de spécimen de chacun des genres qu’il a pu traiter dans son humble carrière de chercheur.
[…] La jeunesse rit en les écoutant,
L’âge mûr sourit en les méditant […] »
merci