Christian Dousset - Canuts (composition personnelle)
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Les Canuts

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Lyon : 1831-1834.

Une page célèbre de l’histoire ouvrière s’écrit à cette époque-là : les ouvriers tisserands, opprimés et exploités, découvrent l’action collective afin d’améliorer leur sort. Leur détermination se traduira d’ailleurs par le slogan : « Vivre en travaillant ou mourir en combattant ».

La révolte, l’insurrection, les barricades, mais aussi les manipulations en tous genres, Marius Jacquemin les vit à travers son engagement dans la lutte. Pourtant, cette guerre civile qui va ravager Lyon, il l’abhorre.

Apparemment marqués par cette période, Emmanuel et Joseph Vingtrinier, journalistes et historiens, nous font revivre ces événements à travers les destins opposés de deux frères : l’un canut, l’autre fabricant. L’évocation romanesque se double d’une relation précise des événements qui s’appuie sur une localisation minutieuse de l’action.
Ce combat emblématique de la classe ouvrière trouvera un large écho en France et en Europe : Victor Hugo, Karl Marx et Aristide Bruant l’évoqueront chacun à leur façon. Il sert encore de référence dans notre histoire syndicale contemporaine.


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Illustration :

Composition personnelle.

Références musicales :

Interprétation personnelle du Chant des Canuts d’Aristide Bruant (domaine public).

Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 09/05/2015.

27 Commentaires

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  1. Bonjour,
    Celles et ceux qui attendaient la suite vont pouvoir satisfaire leur curiosité: je viens de déposer la 2ème partie du roman sur le site. Donc, dans quelques jours, vous allez pouvoir vivre le 2ème volet de cette histoire.
    Au plaisir de vous retrouver entre les pages du livre.
    Christian

  2. Chère Françoise,
    La deuxième partie devrait être en ligne fin mars.
    Quant à la troisième et dernière partie, déjà enregistrée, il me faut la corriger, ce qui me prend un certain temps.
    A bientôt.
    Christian

  3. Est-ce bien la résignation qui est un puissant outil de jugulation? N’est-ce pas plutôt la peur de l’oppression? Il me semble que la résignation n’est qu’une conséquence de l’oppression, qu’elle soit féodale, laïque ou policière. Des siècles d’oppression féodale avaient mis le peuple à plat ventre ; on le croyait inoffensif. Je me rappelle d’une caricature du XVIIIème siècle où un grand seigneur, sur son cheval, se débarrassait de quelques va-nu-pieds à coups de chasse-mouches. Dommage que la légende ne puisse nous dire si quelques décennies plus tard il avait encore sa tête! 😉

    J’attends avec impatience la suite.

  4. Chère Louise Michel,
    Merci pour votre enrichissant commentaire qui m’amène à la réflexion suivante: je pense que je fais, pour ma part, une différence assez nette entre l’interprétation d’une pièce de théâtre où les effets sont davantage forcés, les voix multiples, et la lecture d’un roman, plus plate, à une seule voix. Si j’osais une métaphore de géographie physique, je dirais que, dans le premier cas, l’exercice s’apparente à un relief “vallée-haute montagne”, alors que dans le second,il relève d’une configuration “plaine-colline”.
    Quant au cri de la faim, vous avez certainement raison puisque “Ventre affamé n’a pas d’oreille” et que les émeutes de la faim ont existé et perdurent, sporadiquement. Néanmoins,si tous les affamés criaient à la mesure de leur nombre et de leur terrible condition, notre triste monde n’aurait-il pas déjà radicalement changé? La résignation ne s’avère-t-elle pas un puissant outil de jugulation?
    Voilà, c’étaient quelques réflexions en vrac.
    Au plaisir de vous retrouver pour la suite du roman.
    Christian

  5. Quand on a faim, on crie! Non?
    Je pense que vous auriez pu être un peu plus virulent dans les dialogues.

    Merci pour cette belle lecture.

  6. Merci à vous pour vos messages,tellement
    encourageants.
    J’ai eu d’autant plus envie de redonner un coup de projecteur sur cette page d’histoire ouvrière, que notre propre époque exhale quelques relents très 19ème, ne serait-ce que dans le creusement ces inégalités.
    Au plaisir de partager d’autres pages.
    Christian

  7. Bonne idée, merci.
    Solidarité avec les canuts d’hier qui sont les sans-dents d’aujourd’hui.
    Les premiers tissaient la soie, les seconds filent un mauvais coton.

  8. Bravo pour cette lecture, qui parle d’un épisode important dans l’histoire de la lutte ouvrière, l’action collective des canuts, afin d’améliorer leur sort.
    Vous avez une belle voix et vous lisez très bien.
    Merci pour cette belle lecture.
    Je vous envoie un message rpivé sur le forum
    Coridalement
    Cocotte

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