Crime et châtiment (27 heures de lecture) de Dostoïevski (1866) est sur le site depuis 2010. Bref résumé pour éclairer notre nouvelle actuelle :
Rodion Romanovitch Raskolnikov est un ancien étudiant en Droit de 23 ans. Rongé par la pauvreté, il vend son dernier bien, la montre de son père, à une usurière ; s’il la tuait, il se demande si moralement il n’améliorerait pas la condition humaine. Il l’assassine, mais, terrassé par le remords et la culpabilité, il passe du crime au châtiment. La conscience de son meurtre le rend presque fou. Une jeune prostituée qu’il aime l’aide, mais en vain, à la rédemption et il ne peut se racheter que par l’aveu du crime avant d’être déporté en Sibérie.
En 1931, Emmanuel Bove s’inspire du roman russe en écrivant Un Raskolnikoff : sujet peu étonnant quand on sait que de son vrai nom Emmanuel Bobovnikoff était né d’un père russe et d’une mère luxembourgeoise.
Espérons que, après Un Raskolnikoff et Mes amis nous aiderons au vœu de l’auteur qui écrivait dans Mémoires d’un homme singulier :
« Je n’ai rien demandé à l’existence d’extraordinaire. Je n’ai demandé qu’une chose. Elle m’a toujours été refusée. J’ai lutté pour l’obtenir, vraiment. Cette chose, mes semblables l’ont sans la chercher. Cette chose n’est ni l’argent, ni l’amitié, ni la gloire. C’est une place parmi les hommes, une place à moi, une place qu’ils reconnaîtraient comme mienne sans l’envier, puisqu’elle n’aurait rien d’enviable. Elle ne se distinguerait pas de celles qu’ils occupent. Elle serait tout simplement respectable. »
Merci pour cette lecture et ce texte si vivants.
Énorme… Grand roman et très grand lecteur.