Une petite fille de treize ans, Dinah va mourir, atteinte de tuberculose. Un séjour en Suisse pourrait la sauver mais sa mère n’a pas les moyens de payer le voyage. Dinah mourra de la mesquinerie de tous : celle de Jean et de sa femme, celle du propriétaire du pavillon qu’elles louent et celle de son oncle.
« Ce court roman réussit à nous émouvoir tout en restant parfaitement honnête. Comme toujours Emmanuel Bove réussit à parler de l’intime et de la misère dans une langue courte et sans fioritures, visant à une sorte de transparence qui au lecteur non initié peut paraître fade et neutre alors qu’il s’agit très exactement de l’inverse. Toujours prompt à pointer les faux-semblants et la médiocrité des hommes, Bove ne s’autorise jamais la facilité et trace à la pointe sèche des psychologies tout à fait précises et crédibles. » (Barda, Critiques Libres)
« Dans ce style simplifié qui est le sien, volontiers dépouillé, tranchant, Bove nous donne ici encore un exemple parfait de sa petite musique : un lento decrescendo, traversé de doutes et de torpeurs, où les choses de la vie vont toujours bancales, toujours pincées – comme on le dit parfois d’un cœur. » (Jean-Luc Coatalem, Le Quotidien de Paris)
« La Mort de Dinah est bien à l’image de l’œuvre de Bove, qui a souffert d’un relatif désintérêt du public. Des livres étonnamment modernes, portés par une écriture d’une précision et d’une rigueur rares. » (M.P., La Cité)
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