« À dix ans, elle paraissait si chétive, la pauvre enfant, que c’était pitié de la voir travailler autant qu’une servante de ferme. Elle avait les grands yeux étonnés, le sourire triste des gens qui souffrent sans se plaindre. Les riches fermiers qui, le soir, la rencontraient au sortir du bois, mal vêtue, chargée d’un lourd fardeau, lui offraient parfois, lorsque le grain s’était bien vendu, de lui acheter un bon jupon de grosse futaine. Et alors elle répondait :
« Je sais, sous le porche de l’église, un pauvre vieux qui n’a qu’une blouse, par ce grand froid de décembre ; achetez-lui une veste de drap, et j’aurai chaud demain, à le voir si bien couvert. » Ce qui lui avait fait donner le surnom de Sœur-des-Pauvres ».
Cette histoire fait partie des Contes à Ninon, d’Émile Zola.
Pour Rahael Dans RECHERCHER(tout en haut de la colonne de droite) tapez HUGO LE MOT et vous aurez trois lectures du poème .LES IMPRECATIONS de Camille de Corneille n’ont pas été encore enregistrées.Bonnes découvertes!
Merci pour votre innovation.je cherche un poème en audio.D abord LES IMPROBATIONS DE CAMILLE et ensuite LE MOT de Victor Hugo.Merci