Extrait:
« Mais, comme il allait tomber dans le sommeil, minuit sonna. Le vieil âne secoua alors ses longues oreilles et se tourna vers le bœuf maigre.
— Eh bien, mon cousin, comment cela va-t-il depuis la Noël dernière que je ne vous ai parlé ? demanda-t-il d’un ton amical.
Au lieu de répondre, l’animal cornu jeta un regard de côté au mendiant.
— C’était bien la peine que la Trinité nous accordât la parole à la nuit de Noël, dit-il d’un ton bourru, et qu’elle nous récompensât ainsi de ce que nos ancêtres avaient assisté à la naissance de Jésus, si nous devions avoir pour auditeur un vaurien comme ce mendiant. »
« — Comment, reprit le bœuf, ne savez-vous donc pas que, tous les cent ans, les pierres de la bruyère de Plouhinec vont boire à la rivière d’Intel et que, pendant ce temps, les trésors qu’elles cachent restent à découvert ?
— Ah ! je me rappelle maintenant, interrompit l’âne ; mais les pierres reviennent si vite à leur place, qu’il est impossible de les éviter et qu’elles vous écrasent si vous n’avez point, pour vous en préserver, une branche de l’herbe de la croix entourée de trèfle à cinq feuilles.. »
Il serait possible de s’enrichir la nuit de Noël, à un certain moment…, et tous les cent ans…
Voilà ce que nous allons savoir…
Image des Pierres de Plouhinec, disponible sur Wikisource.
Chère Christianne-Jehanne!
Cela fait plaisir, de vous entendre, encore!
Toutes les épreuves de « La Vie » nous rendent plus conscient, de la famille humaine…
Vous représentez la seule Fée, de ce magnifique site!
Salutations respectueuses.
Sébastien