Mort et souffrance sont pour Nelligan
les chemins de la poésie,
de la vulnérabilité et de la force du poète.
« Le doux son de la plainte doit, même dans la souffrance, imprégner et décanter les douleurs,
de telle sorte qu’il puisse sembler valoir la peine
de souffrir ainsi pour qu’une plainte de ce genre puisse être entendue.
Telle est la douce mélodie, le chant dans tout art ».
Hegel
Depuis, ce poème fut transformé en chanson
par Claude Léveillée, interprété par Monique Leyrac.
Détail de « Ice crytals at window », « Givre à la fenêtre », janvier 2007, de la collection de photographies de Helen Filatova (licence CC-By-SA-3.0).
Edvard Grieg, Peer Gynt, Suite no 1, opus 46 : La mort d’Aase,
interprétée par le Royal Philharmonic Orchestra sous la direction de Sir Thomas Beecham (enregistrement de 1957 – domaine public).
Votre voix est faite pour soulever les mots et laisser voir ce qui s’y cache dessous, sentir ce qu’ils pourraient révéler. Votre timbre, grave et sombre mais agile fait de votre voix l’instrument-modèle pour dire les romantiques, les symbolistes, et la poésie qui bouscule et renverse l’âme.
Et l’emploi d’une ambiance sonore bien choisie un excellent soutien.
Merci Elena pour vos commentaires chaque fois intelligents et sensibles. Que ce soit pour la beauté ou la détresse, je sens que vous êtes au-delà de la surface des choses.
Merci encore,
GC
Maria Teresa,
Très touchant tout ce que vous me dites au sujet de votre façon d’écouter et d’apprécier. Très et trop souvent, on aime passer d’une chose à une autre en se disant : ‘ça je connais, je sais… autre chose maintenant !’.
Pour la poésie, je suis convaincu que chaque écoute peut nous révéler autre chose et provoquer dans l’instant une émotion différente.
La poésie, la silencieuse, parle.
L’écouter, c’est suivre son cœur.
Et pour l’entendre vraiment, c’est parfois l’histoire d’une vie.
Merci encore Maria Teresa.
Je reviens souvent reécouter ce poème et aussi les autres, plus je connais Nelligan et plus je l’aime! Je n’ai pas les mots pour exprimer ma reconnaissance envers vous, votre voix est extraordinaire, merci, Maria Teresa
Je ne vous dirai jamais assez ma reconnaissance pour nous lire ces beaux poèmes de Nelligan que j’aime tant. Je les aime tous et j’ai beaucoup apprecié l’entrevue pour le journal, émouvante et triste, c’est difficile a comprendre que cet homme a été gardé renfermé, quelle souffrance! Moi je suis arrivée d’Italie au Québec en 1946, j,ai toujours aimé lire a haute voix a mes enfants, mais maintenant a 82 ans ayant la dégénérescence de la macula, je ne peu presque plus lire! Encore merci Gilles Claude, si vous pouvez lire en italien…..? Maria Teresa
On ressent bien à travers votre voix Gilles-Claude toute la douloureuse beauté de cette poésie. Émouvante détresse qui nous laisse longtemps son empreinte telle, une caresse .
Magnifique
Superbe!
Et le message passe d’autant mieux!
C’est un pur bonheur que de vous écouter: votre voix y sied à merveille.
Bien amicalement
Sophie
Merci Sophie !
Comme disait Hegel : …il puisse sembler valoir la peine de souffrir ainsi
pour qu’une plainte de ce genre puisse être entendue.
Et comme disait Musset :
Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots.
Telle est la douce mélodie, le chant dans tout art. (Hegel)
C’est parce que j’aime ces poèmes que je mets autant de soin.
Pour “Soir d’hiver” et “La Chapelle de la Morte”:
Nelligan est tout sauf gai, mais tellement beau.
Encore merci Gilles-Claude
Sophie