Cette nouvelle sur les dernières heures de Judas l’Iscariote, après sa traîtrise pour trente deniers, est parue dans la Revue de Paris en 1895.
Le début : « Judas demeura longtemps immobile, dans le bois d’oliviers, à l’endroit même où il avait donné le baiser de mort à Jésus. Il suivait des yeux la troupe des sbires qui entraînaient le Fils de l’Homme à Jérusalem. À la lueur sanglante des lanternes et des torches, parmi les piques et les épées nues, le triste cortège, silencieux, à pas pressés, tel qu’une bande de voleurs de nuit, s’enfonça dans les profondeurs de la campagne et disparut. Alors Judas s’enveloppa tranquillement de son long manteau rouge, et, s’appuyant au tronc d’un olivier, la face tournée du côté de la ville, il attendit. »
La Dernière nuit de Judas. Compositions et gravures en couleurs par Gaston Bussière.
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