Les Contes de Caliban d’Émile Bergerat se divisent en trois sections : Contes facétieux (dont trois publiés sur le site), Contes féériques et rustiques et dix Contes tragiques dont voici une sélection :
Les Chemises sanglantes relate une vendetta à Sartène : « On a beau être rassasié de ces histoires de banditisme, dont la Colomba de Mérimée est le type et reste le chef-d’œuvre, leur intérêt romanesque se renouvelle singulièrement quand on les entend conter dans l’île même. J’ajoute qu’on ne les comprend bien que là, et qu’il faut au tableau son cadre. »
Un chirurgien arrive au chevet de son ami qui vient de rater son suicide : « – Ah ! c’est toi, murmura-t-il entre deux souffles haletants. Raté !… C’est ridicule…. Laisse-moi claquer.
Outre que mon devoir m’ordonnait précisément le contraire, je ne connaissais à mon vieil ami aucune raison plausible, disons, si vous voulez, excusable, de disparaître de ce monde. » (Le Récit du chirurgien)
La Plus Terrible Arme du monde : « En vérité, je vous le dis, la lettre anonyme est la plus terrible arme de ce monde », conclut le conte.
Chère Huitre,un moderne dans le vent ne devrait pas qualifier de “nouveau” un BERGERAT(je n’ai pas dit un “Bergerac” sec qui convient bien à votre chair)) datant de mai 2013!C’est plutôt un anniversaire Cordialement et ironiquement vôtre!
Tendez vos verres, le Depasse nouveau est arrivé !