André Frémy, jeune dandy parisien désargenté, se résigne à une vie de bureau monotone, jusqu’à ce qu’il s’éprenne d’une écuyère de cirque, Miss Topsy. Éblouissante lorsqu’elle exécute ses tours, elle lui paraît toutefois quelconque hors de la scène. « Le fait est qu’il ne l’aimait jamais autant qu’aux moments, trop courts à son gré, où il la voyait tourbillonner, dans son frais costume de ballerine, sur le cheval lancé, aux sons du quadrille. » Indécis, hésitant à bouleverser sa vie régulière, Frémy s’éloigne… jusqu’au jour fatal de la chute.
En souvenir de Daniel, un « bon vieux ami » qui aimait écouter les livres.
Georges Seurat, Le Cirque (1891), Musée d’Orsay.
Frédéric Chopin, Mazurka in A minor, Op. 68 Nº 2, interprétée par Olga Gurevich (domaine public).
Frédéric Chopin, Mazurka in F minor, Op. 68 Nº 4, interprétée par Edward Neeman (domaine public).
Une belle écriture, une belle voix et une belle lecture.
Grand merci pour ces bons moments.
Marc Houben
pardonnez-moi, je me suis effectivement trompée car c’est Brizit qui a lu Delly, Mille excuses, mais les compliments ne sont qu’encore plus mérités et sincères.
Oui, la fin un peu amère comme vous le dites,est en demi-teinte, même si elle réunit deux coeurs, espèrons-le en tous cas! Pour Frémy, il en aura fait l’expérience, et toute expérience grandit!…
Je vous remercie bien de votre commentaire, Patty et espère que la fin un peu amère de cette histoire – annoncée par la préface … – ne vous aura pas déçue. Par contre, je me demande si vous ne me confondez pas avec une autre DDV, car je n’ai jamais lu Delly …
Comme vous m’avez rendue heureuse, Gaëlle par votre lecture, en cours du reste; je n’ai découvert jusqu’à présent que les quatre premiers chapitres. Mais je constate combien votre diction devient totalement harmonieuse et ravissante, avec toujours votre joli timbre de voix, ( après Delly), l’âme en plus! Soyiez vivement remerciée de ne pas prendre ombrage des conseils très personnels que vos auditeurs et auditrices vous suggèrent, et qui portent ici, si joliment leurs fruits.
Je vais poursuivre à présent mon écoute pour savoir si Frémy fera face à ses responsabilités…. et découvrir encore et encore, un auteur inconnu
Va pour une nouvelle. Merci et à bientôt
Je vous remercie, Claryssandre, pour vos petites
Chère Gaëlle un immense MERCI
Oui , une histoire … tombée dans l ‘ oubli , parfaitement remise en selle et en scène !
Je lui souhaite de nombreux tours de piste sous les vivats de la foule .
( maintenant je vais regarder la fontaine par la fenêtre ! – parole cryptée !
Merci, Sautillant Patrick, pour votre commentaire, c’est un plaisir supplémentaire pour moi que de donner l’occasion de découvrir des auteurs sur le site, et de – modestement- contribuer à sortir de l’oubli des auteurs qui ont encore une émotion à nous faire partager.
GAËLLE … Bonjour !
Quelle belle histoire dégotée de derrière les fagots vous nous offrez là … belle, cruelle …
J ‘avoue que j ‘ etais plein de preventions avant de l ‘ écouter… elles ont toutes été balayées.
Pendant deux heures , dans mon plus beau pyjama , sous ma plus belle couette , j ‘ ai été littéralement envoûté ! En aurait-il été de même si j ‘ avais lu dans un livre ? Je suis loin d ‘ en être certain ! Quelle lecture , mais quelle lecture ! Voilà ce qui s ‘ appelle servir un texte ! Et ce commentaire n ‘ est pas pour moi la fin de l ‘ histoire … que je vais d ‘ ailleurs réécouter cette nuit , du fond de mon lit … même pyjama même couette !
Du danger de vouloir entraîner dans la réalité les êtres qui nous font rêver au lieu de les garder à l ‘ état de rêve …
L ‘a-t-il aimée ? La regrette-t- il ?
Et d ‘ autres questions dans un texte plus subtil qu ‘ il ne peut y paraître si notre attention est flottante.
Cet Edouard ROD qui m ‘ etait parfaitement inconnu mérite peut-être d ‘ etre approché de plus près.
Cette prise de contact a été en tout cas riche de promesses .
C ‘ est la grande chance de ” Litterature audio “qui sous la contrainte des 70 ans est poussée à chercher dans la poussière du passé des textes injustement … et parfois justement oubliés .
GAËLLE … le MERCI d ‘ un auditeur comblé !