Elle a souffert à cause d’un père alcoolique, puis d’un mari alcoolique, et, acculée par la misère, elle ouvre un débit de boissons.
Récit réaliste et haletant où se conjuguent dans une même âpreté une passion charnelle, une tempête en mer, la peur de mourir.
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Illustration :
Joseph Mallord William Turner, Tempête de neige en mer (1842).
Références musicales :
Frédéric Chopin, Ballade no. 1 in G minor, Op. 23, interprété par Frank Levy (domaine public).
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Livre audio gratuit ajouté le 10/11/2019.
Fabien et Renaud ont trouvé les bons mots.
Comme le dit Renaud:
“C’est pas l’homme qui prend la mer;
C’est la mer qui prend l’homme.”
Rude vie que celle des marins.
Merci Pomme
Bravo Gil! Vous semblez plutôt bien connaitre Haraucourt maintenant! Elle est d’ailleurs touchante l’anecdote que vous racontez de lui.
J’ai cherché le recueil Seul, impossible de le trouver. Mais, pour votre plaisir (et le mien!) je vais tenter de lire Rondel de l’adieu, sur une musique de Beethoven. Et je vous remercie de me l’avoir en quelque sorte suggéré.
Merci aussi pour vos gros compliments!
Pomme
En écoutant votre remarquable lecture du texte «La Baratte», j’ai tout de suite eu ce qu’on nomme un “Coup de Cœur” pour l’auteur Edmond HARAUCOURT que je ne connaissais pas.
Puis j’ai appris par exemple, en me documentant, qu’en mars 1862 alors qu’il n’avait que cinq ans et demi, le poète de Bréhat écrivit son premier poème en vers libres. Avec ce poème, son père alluma sa pipe. Et l’enfant devait alors penser : ce monde est bien méchant !
Faut-il trop plaindre Edmond Haraucourt pour la « noirceur » de ses sujets ? Lui dont le mot favori était : je pense triste et je vis gai, a toujours, malgré son pessimisme, été tourné vers un idéal chrétien de miséricorde, de bonté et de beauté. C’est lui qui écrit : « En croyant me passionner pour des aventures, j’ai pris en exécration les abus de la force. »
Votre talent dans cette seconde nouvelle «Sur La Roche», Madame Pomme, mérite amplement d’être applaudi.
J’ajoute seulement qu’Edmond HARAUCOURT fait sans doute partie à présent de ces auteurs qui passent à la postérité à travers un petit morceau de leur œuvre, grâce au fameux «partir c’est mourir un peu…», du recueil de poèmes “Seuls” (1891) dont j’aimerais bien, si possible, écouter votre admirable interprétation.
Merci
Vous êtes bien prudente, Claryssandre, et vous avez raison! A écoutez en plein jour…
Le peintre est Joseph Mallord William Turner.
Bonne et douce soirée!
J’allais faire de cet audio la “petite” lecture du soir ou de la nuit mais vu la relative noirceur du sujet je crois que je vais le garder pour demain… Merci de m’avoir fait découvrir cet auteur chère Pomme. Vous serait il possible de m’indiquer le nom du peintre dont vous avez choisi un tableau en illustration de votre billet ? Encore et toujours merci pour votre générosité et… votre talent ! Bonne soirée à vous, à tous.