Le Lunch Club, l’association littéraire distinguée présidée par Mrs. Ballinger, est en grand émoi aujourd’hui, car le club reçoit la visite de la grande romancière Osric Dane.
Et pourtant, lorsqu’arrive l’important personnage, la platitude de la conversation ne manque pas d’attirer son mépris et ses sarcasmes, et les membres du club, rivalisant de lieux communs, ne peuvent que déplorer secrètement leur désespérante inefficacité collective.
Mais, alors que tout semble perdu, voilà que surgit… Xingu.
Edith Wharton met son sens du récit et du dialogue au service d’une intrigue jubilatoire qui fustige avec bonheur le snobisme littéraire et les petits tyrans ordinaires.
Xingu, par Chloé Stemmelin (illustration réalisée pour ce livre audio, licence Cc-By-Sa-3.0)
Wolfgang Amadeus Mozart, Quatuor de clarinette en la, K.581, 4 – Allegreto con variazioni, interprété par William McColl (licence Cc-By-Sa-3.0).
Quelle amusante nouvelle ! À réécouter les jours de grisaille : une capsule de bonne humeur gratuite… Nous en avons de la chance ! (*◡*) MERCI À VOUS ! 🌸
Merci Lïat ! Quand on lit “Au temps de l’innocence” ou “Chez les heureux du monde”, on a du mal à penser qu’Edith Wharton puisse être aussi à l’aise dans l’humour caustique !
Vous avez raison, c’est une nouvelle vraiment réjouissante !
Merci à vous Thomas, pour votre enthousiasme !
Comme vous, je trouve que cette nouvelle d’Edith Wharton a vraiment une saveur, une férocité, une justesse particulières. C’était vraiment un grand bonheur de l’interpréter. Vos encouragements me touchent beaucoup, soyez remercié d’avoir pris un peu de temps pour écrire ces quelques mots !
A bientôt
Bonjour à vous Vincent de L’Épine,
Avec ces temps difficiles et de tristesse, j’étais bien parti, hier au soir, pour la monotonie d’une insomnie, quand, visitant le site de Littérature Audio.com, j’ai rencontré, avec vous : « Xingu » !
Je connaissais déjà, grâce à vous, le style magnifique et l’intelligence d’Edith Wharton, (Au temps de l’innocence), mais je ne m’attendais pas, de sa part, avec cette nouvelle, à autant d’humour, de piquant et, une critique aussi dure des milieux littéraires. En vous écoutant, ce qui s’annonçait être une nuit mélancolique s’est alors changé en une succession de joies, de surprises et, l’étonnement où l’on se trouve, au final, avec la chute de la nouvelle, totalement imprévisible… Vous l’avez si bien interprétée, que j’ai eu l’impression d’assister à la représentation d’une excellente pièce de théâtre radiophonique.
Merci à vous, Vincent de L’Épine, pour ce merveilleux moment.
Bien à vous,
Thomas.
Merci Maredo vous ne pouvez savoir combien votre commentaire me fait plaisir. La traduction et l’enregistrement de cette nouvelle étaient un vrai plaisir (même si, ayant lu la fin de cette nouvelle, vous savez pourquoi la traduction était quelque peu difficile 🙂 !).
Je suis d’autant lus heureux si je vous ai fait découvrir Edith Wharton, qui est sans doute devenue pour moi, avec Stevenson, mon écrivain préféré.
Nous avons encore beaucoup d’autres très belles oeuvres d’Edith Wharton, je vous souhaite beaucoup de plaisir à les découvrir !
Vincent
Mais quel plaisir que cette nouvelle !!! Et quelle magnifique interprétation ! J’ai apprécié de bout en bout cette dentelle d’ironie , on rit ou l’ on sourit à chaque phrase .
A priori le titre ne m’attirait pas mais dès la,première phrase on est accrochée par ces portraits si fins et si féroces à la fois. Et on déguste la suite comme un vin délicieux dont on apprécie chaque gorgée et que l’on boit doucement pour faire durer le plaisir ! Décidément j’ai connu Mme Wharton grâce à vous et c’est un vrai bonheur !! Merci pour toutes ces heures de plaisir et toutes cellles encore à venir .
Merci Patty !
En effet, Edith Wharton est aussi très à l’aise dans ces petites comédies acides. C’était pour moi un vrai plaisir d’interpréter ces personnages. J’aime beaucoup cette nouvelle et j’y repense souvent au fond de moi, quand dans mon environnement professionnel je rencontre les descendants de Mrs. Ballinger ou de la redoutable Osric Dane !