Le début : « Cette histoire, c’est brin à brin, et par maintes gens, qu’elle m’a été contée. Et, comme il arrive d’habitude en pareil cas, j’ai entendu chaque fois une version nouvelle.
Si vous connaissez Starkfield, bourgade perdue dans la partie montagneuse du Massachusetts, vous aurez certainement remarqué son bureau de poste. C’est une construction qui date de la fin du XVIIIe siècle, en briques rouges, avec un fronton de bois peint en blanc et un péristyle à colonnes. Ce petit édifice classique se dresse au milieu de la Grand Rue, entre la banque et la pharmacie: beaucoup de villages de la Nouvelle-Angleterre en possèdent un semblable. Matin et soir, les habitants de Starkfield et les fermiers des environs s’y rassemblent, à l’arrivée du courrier. Parmi eux, vous n’avez pas été sans remarquer la haute taille et le visage tragique d’Ethan Frome. C’est là que je le vis moi-même pour la première fois, voici quelques années. »
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Oui, Linda, le dénouement est terrible… Merci pour vos élégants mots.
Ce roman, Sous la neige, m’a laissé bouleversée, je n’avais pas vu venir la fin du roman. J’ai écouté avec beaucoup d’émotion la narration de Daniel Luttringer qui se prête tellement bien au roman d’Édith Wharton.
Une histoire qui frôle pour un temps le rêve et ou le poids du réel vient reprendre toute la place.
Merci à vous, Florence, notamment pour le bonus “grand photographes”.
Merci Florence pour ces références.
Complètement ignorant dans le domaine de la photo, entre autres, je suis allé voir à quoi ressemblaient ces photographies. Je suis impressionné par ce réalisme. Magnifique ! et terrible… Une “autre” Amérique, en effet.
Moi qui pensais être hermétique à l’art de la photo… Y a qu’les imbéciles…