Le thème du double, du sosie, de la dualité, de l’ombre est récurrent dans la littérature.
Quelques exemples, sur le site : La Nuit de Décembre (Musset), Le Cœur de pierre, L’Homme au sable (Hoffmann), Le Portrait de Dorian Gray (Wilde), Le Chevalier double, La Morte amoureuse (Gautier), L’Étrange cas du Docteur Jekyll et de Mister Hyde (Stevenson), Lui ? (Maupassant), L’Homme qui a perdu son ombre (Chamisso), Les Sans-Gueule (Schwob), L’Énigme de Givreuse (Rosny aîné) ou L’Ombre (Andersen)…
Ajoutons William Wilson, conte fantastique d’Edgar Poe qu’un double conduit à la folie (il y a des éléments autobiographiques dans cette Nouvelle Histoire extraordinaire rationnelle et logique, plus que poétique).
Programme :
« Je ne voudrais pas, quand même je le pourrais, enfermer aujourd’hui dans ces pages le souvenir de mes dernières années d’ineffable misère et d’irrémissible crime. Cette période récente de ma vie a soudainement comporté une hauteur de turpitude dont je veux simplement déterminer l’origine. C’est là pour le moment mon seul but. Les hommes, en général, deviennent vils par degrés. Mais moi, toute vertu s’est détachée de moi en une minute, d’un seul coup, comme un manteau. »
Byam Shaw, Illustration pour William Wilson de Edgar Poe (1909).
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