Les supplices endurés à Tolède, par un prisonnier lors de l’Inquisition espagnole, l’anxiété de la mort, la terreur matérialisée par un pendule, à lame d’acier, suspendu comme une épée de Damoclès sur la tête de celui qui raconte en une heure avec réalisme (il souffre de la soif, les rats grouillent sur lui…) son agonie, sont minutieusement relatés par Edgar Poe traduit par Baudelaire.
« J’étais évanoui ; mais cependant je ne dirai pas que j’eusse perdu toute conscience. Ce qu’il m’en restait, je n’essaierai pas de le définir, ni même de le décrire ; mais enfin tout n’était pas perdu. Dans le plus profond sommeil, — non ! Dans le délire, — non ! Dans l’évanouissement, — non ! Dans la mort, — non ! Même dans le tombeau tout n’est pas perdu. Autrement, il n’y aurait pas d’immortalité pour l’homme. En nous éveillant du plus profond sommeil, nous déchirons la toile aranéeuse de quelque rêve. Cependant, une seconde après, — tant était frêle peut-être ce tissu, — nous ne nous souvenons pas d’avoir rêvé. »
Harry Clarke, Illustration pour l’histoire d’Edgar Allan Poe Le Puits et le Pendule (1919).
Bonjour,
Une très belle lecture ! Vous m’aider !
Bonjour ,
fantastique ! merci
C ‘ é t a i t u n e l e c t u r e t e r r i f i a n t e , m e r c i b e a u c o u p ! <3
Terrible!! Excellente lecture, quel bon rythme!
angoissant, merci Monsieur Depasse
Paola Tirindelli
TERRIFIANT! merci MONSIEUR DEPASSE PASCALE