Les fantômes, auxquels il ne croyait pas vraiment, permettent à Hoffmann pour qui « la vision intérieure a autant de réalité que le monde extérieur » d’exprimer son angoisse. La réalité est souvent folie dans ce monde renversé et le monde imaginaire est réel, comme le montre l’apparition de la jeune fille dans le miroir du héros de La Maison déserte.
« Je ne pouvais m’empêcher de regarder toujours en passant la maison déserte, et toujours à cette vue un léger frisson parcourait mes membres, et mille visions bizarres de ce qui pouvait se passer à l’intérieur surgissaient dans mon esprit. »
« Le point le plus important à mes yeux est que le magnétisme paraît éclaircir en effet maint phénomène qu’avec notre répugnance habituelle à admettre aucune intervention mystérieuse dans les choses de cette vie, nous traitons indifféremment d’accident trivial et naturel. Au moins, cela doit-il nous prescrire plus de circonspection dans nos jugements. »
« Cette exclamation familière à chacun : mon Dieu ! c’est étonnant comme il me semble déjà connaître cet homme ou cette femme ! je suis bien sûr d’avoir vu cette personne-là quelque part ! cette exclamation, dis-je, quand l’impossibilité de cette prétendue connaissance antérieure est évidemment démontrée, n’est peut-être due qu’aux souvenirs confus d’un des rêves dont je parle. »
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Merci M. Depasse.