Nietotchka (« la petite Anna, Annette »), adulte, raconte sa vie d’enfant et d’adolescente orpheline dans ce roman inachevé de Dostoievski envoyé au bagne en 1849. Une analyse psychologique très profonde des douleurs d’une jeune fille maladive, de ses désirs troublants, de ses amitiés passionnées, de ses très rares bonheurs.
« En outre, une angoisse encore vague pour moi-même grandissait de plus en plus dans mon jeune cœur. Étonnée, je m’arrêtais devant un tableau, une glace, une cheminée d’un travail bizarre, ou une statue qui semblait comme exprès cachée dans une niche profonde, afin de mieux m’observer et de m’effrayer. Je m’arrêtais, puis tout à coup j’oubliais pourquoi je m’étais arrêtée, ce que je désirais, ce à quoi je pensais, et quand je me le rappelais, la crainte et le trouble me saisissaient de nouveau et mon cœur commençait à battre plus fort. »
Un beau portrait que cet artiste raté! Le passage de lamentation et d’espoir avec le vieux danseur: un régal! … Très bons choix de lecture… En ce moment, je suis à la limite de la boulimie de livres…
Cher Neelen,cliquez sur DOSTOIEVSKI et vous trouverez plus de 20 oeuvres de votre auteur favori dont Les freres Karamazov et Crime et chatiment.Bonne audition!
Merci pour le très gros travail qui est fait ici…Mais je serais vraiment trop content de voir ici un des grands romans de Dostoievski un de ces jours, étant un grand admirateur de son oeuvre. Comme Les Frères Karamazov, Crime et Chatiment ou L’Idiot, Les Possédés…
Merci Claudio pour cette remarque technique.Je ne pense pas que ce soit corrigible,mais à l’avenir j’éviterai les fichiers excédant une heure .Bonnes écoutes..
Merci! Une seule petite remarque: les files sont très longs; si, par exemple, il faut retrouver la bonne minute après l’avoir perdue, on perd beaucoup de temps.
Quel dommage que ce livre soit resté inachevé ! L’intrigue passionnante à laquelle les deux derniers chapitres sont consacrés nous laisse littéralement sur notre faim. Place donc à l’imagination !
J’y ai aussi découvert un Dostoïevski sachant manier l’humour avec beaucoup d’art et de finesse et qui, de toute évidence, s’en délecte. Les pages consacrées au bouledogue “FALSTAFF” constituent un modèle du genre et apporte une note de fraîcheur bienvenue dans ce récit poignant qui est loin d’être un conte de fée.
Un tout grand merci à Monsieur DEPASSE d’avoir redonné vie à ce roman méconnu.