Denis Diderot regrette sa vieille robe de chambre. L’argent ne fait pas le bonheur. Mieux vaut une vieille robe de chambre délavée qu’une toute neuve écarlate qui ne parle pas de soi…
« Pourquoi ne l’avoir pas gardée ? Elle était faite à moi ; j’étais fait à elle. Elle moulait tous les plis de mon corps sans le gêner ; j’étais pittoresque et beau. L’autre, raide, empesée, me mannequine. Il n’y avait aucun besoin auquel sa complaisance ne se prêtât ; car l’indigence est presque toujours officieuse. Un livre était-il couvert de poussière, un de ses pans s’offrait à l’essuyer. L’encre épaissie refusait-elle de couler de ma plume, elle présentait le flanc. On y voyait tracés en longues raies noires les fréquents services qu’elle m’avait rendus. Ces longues raies annonçaient le littérateur, l’écrivain, l’homme qui travaille. À présent, j’ai l’air d’un riche fainéant ; on ne sait qui je suis. »
@ Denis D… Bonjour !
Le hasard m ‘ apporte ta complainte… juste comme j’ etrenne un nouveau pyjama… et une nouvelle paire de pantoufles ! ( ma tenue de combat… sans camouflage ! Arrive ce qui doit arriver !)… C ‘ est te dire combien elle m’ est allée droit au coeur ! Ah ! les vieilles frusques ! Ton… ” ressenti “… comme on cause aujourd ‘ hui… eh oui ! l’ admirable langue du XVIII ème siècle… dont tu es un admirable passeur… ne survit plus que dans les livres… ton ” ressenti ” est aussi le mien …
Merci.