Les Principes de la philosophie se composent de quatre parties. Dans la première partie, portant sur « les principes de la connaissance humaine », Descartes commence par reprendre le doute méthodique qui a déjà été exposé dans les Méditations métaphysiques. Il en vient à l’idée que la première connaissance certaine est « je pense donc je suis », et définit la pensée comme « tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l’apercevons immédiatement par nous-mêmes », ce qui est historiquement la première grande définition de la conscience. Il insiste ensuite sur les capacités et les infirmités de la raison humaine. Notre pensée est « finie », ce qui implique que nous ne pourrons jamais comprendre l’infini, par exemple nous ne pourrons jamais comprendre que l’univers n’ait pas de limites. Nous ne pouvons pas non plus comprendre dans quel but Dieu a créé le monde. Descartes insiste encore sur la possibilité que nous avons de ne jamais tomber dans l’erreur, si nous nous retenons volontairement de juger des choses que nous ne connaissons pas de manière claire et distincte. Il remarque également que les humains font l’expérience de leur liberté, et que cette liberté les rend responsables, contrairement aux autres choses existantes. À la fin du livre 1 il expose les principales causes des préjugés des hommes, et insiste sur les préjugés issus de l’enfance. Dans la deuxième partie, Descartes étudie les principes des choses matérielles. Il propose de rompre avec l’étude aristotélicienne du monde, fondée sur la considération de « formes substantielles », et soutient qu’il faut étudier le monde de façon purement mécaniste. Il propose aussi à cette occasion la première exposition claire du principe d’inertie. Dans les parties 3 et 4, il applique ces principes à l’étude des cieux et de la Terre, en accordant toujours une attention particulière à la méthode qu’il faut employer pour user au mieux de la raison.
Claudio Monteverdi, Lamento della ninfa, SV 163, interprété par Anna Simboli (domaine public).
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