Cette poésie est la première de la section Amour du recueil Poésies inédites (publié en 1860) de Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859).
Je compte lire la plupart des poèmes de cette partie consacrée à l’amour (amour non partagé) et dont un seul se trouve déjà sur le site à cette adresse.
Consulter la version texte de ce livre audio.
Références musicales :
Max Bruch, Kol Nidrei Opus 047, avec Jacqueline Du Pré (violoncelle) et Gerald Moore (piano) (1962, domaine public).
Hector Berlioz, Op. 65B, interprété par l’Orchestre Symphonique de Chicago, dirigé par Fritz Reiner (1960, domaine public).
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Livre audio gratuit ajouté le 12/03/2020.
Chère Lïat,votre touchant commentaire est comme une fleur de printemps qui perce de son éclat un jardin encore endormi. Ainsi vous êtes apaisée par ma voix malgré la tristesse du sujet. Vous m’en voyez très heureuse chère Lïat. Il se peut que l’apaisement provienne aussi de la beauté des vers de la poétesse.
Bien sûr j’ai choisi la musique en fonction de ce qui me semblait se dégager du texte. Et la noblesse de l’amour de Marceline Desbordes-Valmore ne peut occulter la peine qu’elle ressent de l’inconstance de son compagnon. La tristesse vient aussi de là:
“Tu t’en vas, tout s’en va ! Tout se met en voyage,
Lumière et fleurs,
Le bel été te suit, me laissant à l’orage,
Lourde de pleurs.”
J’ai peut-être un peu trop accentué la tristesse…
Cependant je sais bien que mon interprétation n’est qu’une interprétation parmi d’autres possibles.
Je voudrais dire à Patty que les poésies que j’entreprends de lire (comme le nom du recueil l’indique) n’ont été publiées qu’après la mort de Marceline qui a donc pu rester “légère” auprès de ses enfants malgré un chagrin caché, et que mettre par écrit ses sentiments, particulièrement les plus mélancoliques, a pu contribuer à lui faire “relever le destin et trouver le bonheur” comme vous dites si joliment.
Je vous remercie toutes deux Lïat et Patty de donner votre avis, toujours bienvenu, sur un sujet peu commenté comme la poésie.
Chère lectrice Bruissement,
J’ai vraiment beaucoup aimé cette lettre et Les Roses de Saadi !
Vous avez une voix apaisante, et moi, j’en ai besoin!
Merci pour ces beaux moments !
Vous avez sans doute raison, chère Patsy, j’ai dû lire cette poésie avec trop de mélancolie et de tristesse, ce que j’ai probablement encore fait, pour les deux autres qui vont venir et qui sont déjà programmées. Je retiens votre suggestion et tâcherai d’y penser pour les suivantes, si toutefois les paroles s’y prêteront un peu.
Pour la légèreté, j’ai peut-être un peu mieux réussi avec celle que je vous propose dans la description du billet (il suffit de cliquer sur “cette adresse”). Dites-moi ce que vous en pensez.
Merci beaucoup, chère Patsy, pour votre avis et pour votre aimable commentaire. 🙂
fameuse et riche idée Bruissement de reprendre les si jolis poèmes de Marcelline Desbordes-Valmore, mais ne croyez-vous pas qu’ils nécessitent d’être lus avec un peu plus de légèreté dans la voix, au risque d’être perçus avec trop de mélancolie et de tristesse, car c’est par l’écriture que cette maman a su si bien, relever le destin et trouver le bonheur.
Bravo à vous en tous cas!