Une femme noble est censée raconter un roman de chevalerie, mais les chevaliers sont des contrebandiers… Apparemment un conte comme tant d’autres, en réalité un conte « historique » (le juge de cruelle renommée a vraiment existé sous son nom Coileau). En 1770 Diderot, à travers le sacrifice d’un homme pour son frère de lait, dénonce l’injustice terrible du pouvoir judiciaire en l’opposant à l’admirable morale de l’Amitié.
« Quand on les interrogeait, ils parlaient quelquefois des secours qu’ils avaient reçus l’un de l’autre, jamais de ceux qu’ils avaient rendus l’un à l’autre. Olivier disait de Félix, Félix disait d’Olivier ; mais ils ne se louaient pas. Au bout de quelques temps de séjour au pays, ils aimèrent ; et le hasard voulut que ce fût la même fille. Il n’y eut entre eux aucune rivalité ; le premier qui s’aperçut de la passion de son ami se retira ; ce fut Félix. Olivier épousa. […] »
Denis Diderot, peint par Louis-Michel Van Loo.
je suis espangole (catalanne)et actuellement je suis en retrete et profite pour étudier et pratiquer la langue française; j’écri au debut quelques chapitres dans “word” et après je l’écoute avec ce site
Merci