Après la 1ère guerre mondiale, Marie Curie et sa fille Irène travaillent ensemble au laboratoire de radiologie, tandis qu’Ève, la cadette, poursuit ses études. Marie est très sollicitée et voyage souvent, mais écrit presque quotidiennement à ses filles et s’agace des retards de leurs courriers. Son amour maternel est sensible dans chaque lettre. Elle y décrit ses rencontres et les paysages de ses différentes villégiatures, à Cavalaire, Genève, Alger ou Rio. Mais c’est à Varsovie, au bord de la Vistule – « son » fleuve – que l’émotion que lui inspirent les paysages de son enfance est la plus vive : « J’éprouve un besoin irrésistible d’aller flâner sur une de ces plages lumineuses magnifiques ».
Ce sont quelques unes des lettres échangées pendant la période 1919-1926 qui sont regroupées ici, et qui font suite aux lettres de la période 1904-1918 déjà disponibles.
L’enregistrement de ces lettres a été rendu possible grâce au soutien de Natalie Pigeard-Micault, du Musée Curie, et d’Hélène Langevin-Joliot, avec l’aimable autorisation des éditions Flammarion.
La lecture est proposée en deux versions, avec et sans bruitage.
Texte : Marie Curie et ses filles, Lettres (Éditions Pygmalion, 2011).
Marie Curie entourée de ses filles Irène et Eve, en Amérique (1921) (Original : Musée Curie)
Frédéric Chopin, Ballade no. 4 op. 52, interprétée par Vadim Chaimovich (domaine public).
Bruitages extraits de Universal-soundbank.com, Sound-fishing.net.
Ton commentaire, chère Bruissement, me va droit au cœur ! Je me suis moi-aussi attachée à Marie, Irène et Ève au travers de la lecture de ces lettres. Il me reste un dernière partie à entegistrer, sans doute pour début 2019.
Merci Gaëlle, j’ai passé un excellent moment, à écouter ces lettres pleines de tendresse joliment servies par une voix délicate et l’ambiance charmante que tu as su leur donner.
J’ai trouvé vraiment intéressant ces propos qui mêlent des considérations prosaïques ou affectueuses avec des inquiétudes concernant certains travaux ou conférences scientifiques.
Marie Curie et ses filles laissent entrevoir au travers de ces lettres des personnalités bien attachantes.
Merci pour ce plaisir, bien chère Gaëlle.
Merci, Romain, vous me faites rougir de plaisir ! Je me lance effectivement dans des lectures un peu plus longues, en profitant du temps libre des vacances.
Chère Gaëlle,
Comme Lyse, je préfère les enregistrements sans autre chose que le récit. Je suis un fervent admirateur de votre superbe voix dont le charme suffit pour une captivante écoute.
Les longues histoires vous siéent très bien.
Bravo et merci du temps que vous nous donnez.
Je vous remercie du compliment, Lyse, et espère que vous aimerez comme moi suivre Marie Curie dans ses voyages.
Je sais que les accompagnements musicaux et les bruitages ne font pas l’unanimité parmi les audiolecteurs, même si c’est pour ma part la version que je préfère – et ce qui me donne le plus de travail ! Mais ce n’est pas très compliqué de supprimer la piste des bruitages, et je suis contente qu’ainsi mes lectures conviennent à un plus grand nombre.
Contente de retrouver votre jolie voix!
Merci pour la version sans bruitage !