L’Infanticide, ou La Fausse Vertu démasquée s’ajoute à la « galerie funèbre » des cinq autres Ombres sanglantes déjà publiées.
Les premières lignes :
« « La noirceur masque en vain les poisons qu’elle verse ;
Tout se sait tôt ou tard, et la vérité perce. »
Il est donc vrai qu’il existe une justice distributive qui finit toujours par remettre tout à sa véritable place, qui dispense également la peine et la récompense, et ne souffre jamais que le crime usurpe long-temps le trône de la vertu : Clotilde Dorlanges en est un exemple frappant. »
et les dernières :
« Vouons à l’exécration des hommes et des mères sensibles les monstres capables de se baigner dans leur propre sang, et disons aux jeunes filles qui ont pu se laisser entraîner à une tendre faiblesse, « qu’il y a toujours de l’honneur à être bonne mère, mais que l’infamie et la vengeance de Dieu et des hommes sont le partage inévitable de l’infanticide. » »
montrent clairement les intentions de l’auteur relatant ce drame en 1820.
Une histoire très noire, qui malgré le thème ne fait pas dans le sensationnalisme comme le ferait beaucoup d’auteurs contemporains. Derrière le drame, une réflexion sur les apparences.
Merci R DEPASSE