Cette amusante nouvelle d’amour d’Edmond Coz (1854-19?) est parue dans le magazine illustré La Vie littéraire en 1900.
« Son attention fut attirée vers la loge voisine par le mouvement qui s’y produisait. Franchement, ce n’était pas la peine de chercher si loin ce qui était aussi près. Une jeune femme venait de s’asseoir au premier rang, elle portait une robe de crêpe rosé – teinte reflet de moire, – point de bijoux, point de fleurs. Elle n’était pas belle, mais jamais une belle femme n’avait possédé tant de charmes. Elle avait des yeux éblouissants et tout petits, – un romancier n’eût jamais pu les décrire à moins d’avoir recours à des expressions ignorées dans le métier, même par la jeune école qui décrit tout ; jamais une beauté régulière n’eût produit ce chiffonnement, ce minois félin et ce tout attrayant par le défaut de perfection même. »
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