Gaston Couté (1880-1911) est un poète et un chansonnier libertaire qui a connu un certain succès, au XIXe siècle, dans les cabarets de Montmartre. Ses poèmes, antimilitaristes, anticléricaux, libertaires, sont d’une force et d’une beauté qui touchent encore aujourd’hui.
Le Foin qui presse, poème en patois beauceron (mais compréhensible !) dépeint le triste destin des femmes de paysans.
« Pasque, auparavant que d’êt’ dev’nu femme,
All’ est devenue eun’ femm’ de pésan
Dont la vie est pris’, coumm’ dans un courant,
Ent’ le foin qui mouille et les vach’s qui breument.
[…] »
Avec la version texte, un lexique donne la traduction de certains mots de patois.
Sylvain Piron, Le Chemin, extrait de l’album La Plume et l’anche, avec l’aimable autorisation de l’artiste.
Chère Plume,
Décidément les textes de Gaston Couté te siéent à ravir. Il en ressort à leur écoute, une sorte de plaisir contagieux ;-).
Bravo! Le partage est réussi.
Bien amicalement
Sophie
Merci, chère Pomme, pour votre commentaire enthousiaste. Ca fait toujours plaisir de faire plaisir :-).
Plume
C’est magnifique, Plume! D’abord on sourit à l’évocation de cette noce chamarrée, puis peu à peu, le texte devient sobre, et quelle amertume dans ce petit matin de jeune mariée!
Votre voix et votre élocution sont très agréables.
Le lien texte est utile pour bien saisir le texte et l’apprécier encore plus.
Merci Plume!
Pomme