« On a parlé souvent du chien des Baskerville. Comme je descends en ligne directe de Hugo Baskerville et que je tiens cette histoire de mon père, qui la tenait lui-même du sien, je l’ai écrite avec une conviction sincère en sa véracité. […] »
La légende court dans la région du Devonshire, qu’un énorme chien crachant du feu de sa gueule béante serait à l’origine de la mort de Sir Charles Baskerville… Sherlock Holmes et le docteur Watson enquêtent. Ils doivent protéger le dernier descendant des Baskerville revenu prestement du Canada, Sir Henry, qui lui ne croit pas à toutes ces superstitions.
Accéder à la liste complète des Aventures de Sherlock Holmes…
Traduction : Adrien de Jassaud.
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Livre audio gratuit ajouté le 15/06/2010.
excellent!!!!!!!!
excellent!! merci beaucoup
Très belle initiative mais quel dommage de prendre un accent anglais !
bonjour,
juste un grand merci pour ce site et votre patience de lecture pour que d’autres personnes puissent profiter de votre voix !!
une redécouverte de Sir Arthur Conan Doyle, et de Sherlock dont une grande partie de ces aventures m’était inconnues!!!
Merci pour votre lecture toujours aussi agréable
Félicitations Mr Depasse : je vous avais découvert avec la Batrachomyomachie, puis d’autres lectures, et je vous retrouve là, où vous réussissez un magnifique Conan Doyle.
Je vois aussi que je ne suis pas le seul à avoir des problèmes pendant mes lectures : ce ne sont pas des tourterelles qui roucoulent, ni un carillon westminster qui se met à sonner, ni encore mon chien qui aboie, mais les voisins du dessus qui font du sport, courant, sautant, se musclant avec tout l’appareillage adéquat, cela donnant souvent des pics vertigineux sur mes enregistrements, tout en m’obligeant à suspendre ma lecture jusqu’à ce qu’ils aient fini de s’entraîner.
Ahikar
excellente lecture monsieur DEPASSE,vous avez réussi à réanimer en moi le gout de la littérature.
merci
Bonjour,
Je me laisse tenter par la lecture audio et redécouvrir ce livre que j’aime tant et un vrai plaisir.
Un grand bravo pour votre travail. J’aimerai vous faire partager un avis d’amélioration: pour une question d’immersion, je verais bien la lecture appuyée par une petite musique respectant la themathique du contexte et de la scène.
Bien à vous, Julien.
Merci à tous, et surtout à Mr Depasse et à Carole.
Je télécharge comme un forçat au bagne, je crois que j’en ai près de 10 Giga déjà.
Quelle merveille de voir des gens qui n’ont pour but que le bien des autres!
Merci encore à vous tous pour ces passionnantes heures de lecture
Et cependant, est-ce que le petit jus suivant serait un peu impertinent, est-ce qu’il serait
considéré comme un coup de pied en vache, ou bien, tel que je l’entends comme une
remarque d’ami à ami, de lecteur à traducteur?
Si quelqu’un se sent froissé de ces lignes, je lui en demande pardon du fond de coeur et je
réaffirme ma grande estime pour tout le travail qui est fait chaque jour, en traduction
comme en lecture.
Arthur Donan Coyle
L’affaire du Traducteur optimiste
Parodie linguistique
-Ce document est du plus grand intérêt; mon cher Watson!, dit Sherlock Holmes en
déroulant sur la table la feuille qu’il avait tirée de sa poche.
-Assurément, répondis-je en examinant les courtes lignes qui s’offrirent à mes yeux.
-L’observation la plus superficielle permettra d’en tirer un certain nombre de conclusions
sur l’auteur de ces lignes et sur les raisons pour lesquelles il ou elle lest a écrites, n’est-ce
pas mon cher Watson?
-Cela ne fait aucun doute!
-Vous remarquerez, mon cher ami, que ce document se compose d’une liste de lignes d’un
mot ou deuxù d’une partù et de l’autre de courtes expressions ou phrases incomplètes.
-je l’avais en effet remarqué, dis-je.
-Voulez-vous avoir l’amabilité de lire ce document à voite haute et lentement, s’il vous
plait?
Je me penchais sur la feuille et lit les étranges lignes suivantes:
-Cas (C a s)
Dangerosité potentielle
désappointement
Evoquer
Extraordinaire
Frivolité
Politicien
Redistribution
Significatif
Holmes était tellement dans un état de prostration très grande
Vous n’êtes pas sans ignorer
Se Dandiner hors de la pièce
-Avez-vous remarqué que votre nom est mentionné dans ce fatras de mots
incompréhensibles, mon cher ami? demandai-je
-Ne perdez pas de temps à courir dans des directions qui ne vous mèneront à rien, me
répliqua Holmes d’un air courroucé. Quelles sont vos conclusions?
-Ma foi, je n’en ai guère…
-Mon cher Watson, ces lignes ont été écrites par une personne intelligente, rapide,
soucieuse de son prochain, linguiste par profession ou par plaisir, mais souffrant d’un
grave défaut, le manque de défiance vis à vis de ses pires ennemis dont elle ignore sans
doute même l’existence.
-Remarquable, Holmes, m’écriai-je! Mais comment êtes vous donc arrivé à toutes ces
conclusions?
-Elementaire, mon cher Watson. La qualité d’un nombre d’expressions sort du domaine
courant, la plupart des mots inscrits étant beaucoup plus longs que les vocables anglais les
plus typiques. L’origine latine de ces mots démontre l’intelligence et la culture chez leur
auteur et leur choix tout particulier indique un goût prononcé pour la linguistique. D’autre
part, l’auteur ne perd pas son temps en explications inutiles et l’écriture semble rapide et
coulante. Par ailleurs, ces mots n’auraient pas été écrits s’il n’y avait là la raison profonde
d’apporter un bien quelconque à la société en général, et à un public de gens piqués de
lettres en particulier.
J’essayais de faire bonne contenance devant la perspicacité de mon ami et l’opposais:
-Mais alors, pourquoi ce petit mot “Cas”, 3 lettres seulement, et au début de la liste?
-Bravo Watson! s’écria mon ami, effectivement, cela est du plus bizarre…
-Et sur quelle base fondew-vous la certitude que l’auteur du document ne se méfie pas
assez de ses ennemis?
-Enfantin, Docteur Watson! Quand vous aurez compris le sens de tous ces mots, cela vous
paraîtra absolument irréfutable.
Mon ami réfléchit un moment, puis déclara:
-Commençons par l’expression: Dangerosité potentielle”. Vous remarquerez que si l’on
interchange l’ordre des mots, nous obtenons une expression qui ressemble à se
méprendre à de l’anglais: Potential dangerosity: cette expression, qui en anglais peut
passer à peu près sous la plume d’un conteur habile soucieux d’impressionner son public
anglophone habitué à des espressions plus sobres, a un aspect totalement extravagant
lorsuq’on l’emploie en français. Un auteur français aurait attaqué sa présentation
différemment, il aurait construit une phrase employant des membres de phrase tels que:
susciter un danger latent, ou bien: cause d’un danger imminent et aurait évité l’effet un
peu abstrait du mot “dangerosité”, dont je ne suis pas même certain de l’existence. Si je
m’attarde un moment à la mention de mon propre nom dans cette liste, à savoir:
Holmes était tellement dans un état de prostration très grande
siffle dans mes oreilles une phrase insulaire qui commencerait sans doute par les mots:
Holmes as in such a state of extreme prostration…”, d’où j’en conclus que notre client est
un traducteur influencé par la source britannique de son discours.
-Remarquable, Holmes!
Mon ami ne sembla pas remarquer mon agitation:
-Un Français aurait écrit: Tel était l’état de grande prostration dans lequel se trouvait
Holmes que…” ou encore: “Holmes était dans un tel état de profonde prostration que…”,
mais il n’aurait pas commis cette imprudence de suivre la phrase originale sans se méfier
de n’être aperçu. De là, je conclus que ces lignes font partie d’un ou pluseiurs extraits de
traduction de l’anglais en français. Certains signes extérieurs corroborent d’ailleurs mon
impression.
Il sortit une grosse loupe de sa poche et dit, penché sur la feuille:
-Remaquer le terme: “Désappointement”, mon cher Watson, c’est une expression que
vous employew vous-même assez souvent dans vos récits de mes aventures, surtout
lorsque je m’engage sur une fauste piste. Si ce terme évoque en anglais ce sentiment de
frustration que j’éprouve en découvrant ma méprise, il ne contient cependant pas la
connotation de tristesse, de surprise et d’impuissance que le même mot contient en
français. sur le vieux continent, on emploiera plutôt le terme: Déception, pour définir ce
que je ressens en ces moments-là.
-C’est juste, admis-je, profondément frappé par sa clairvoyance légendaire.
-Oh, très intéressant, Watson! Remarquez ces deux mots, évoquer et frivolité, ils sont ici
à la place des termes: susciter et légèreté, j’en suis sût. Mais le plus extraordinaire, cher
docteur, c’est la présence du mot: extraordinaire. Si ce terme profondément ConanDoylien
sort de l’ordinaire, en français il signifie plutôt quelquechose de presque magique. Le mot
“Redistribution” a été employé dans l’affaire du Sous-Marin Bruce Parkington pour
parler de la réaffectation des wagons de train en directions diverses. Le terme ne peut pas
avoir été écrit dans un français d’origine dans le même sens. Avez-vous remarqué, cher
Watson, cette expression peu courante: “se dandiner hors de la pièce”? Il s’agit là d’une
traduction, d’une véritable traduction! Watson, passez-moi ce traité de logique indo-
européenne comparée, là, sur la cheminée… Merci…”
Ses doigts allongés et osseux feuilletaient les pages.
“Nous y voici, dit-il… Une expression anglaise adverbiale suant un verbe descriptif, du
genre: he stuggered into the room, ne s”‘exprimera pas en français sous la forme: Il
tituba dans la chambre, mais par un verbe décrivant le mouvement suivi d’un participe
présent exposant la façon dont le mouvement se produit, savoir: “Il entra en titubant”. Si
cette expression avait été écrite en français dans l’original, l’auteur aurait dit: “sortir en
se dandinant” et non pas “se dandiner hors de la pièce”. Enfin remarquew, mon cher ami,
cette attaque de phrase qui m’a mias la puce à l’oreille: “Vous n’êtes pas sans ignorer…”
au lieu de: “Vous n’êtes pas sans savoir…” ou “Vous savez sans doute…”. Il est probable
que si la liste n’avait pas comporté cette petite erreur pratiquement imperceptible,
personne ne se saurait jamais douté qu’il s’agit là d’une traduction faite par une personne
soucieuse de servir à fond le lecteur français, et dotée à la fois d’intelligence, de culture,
d’une plume agréable et légère, mais aussi d’une naïveté naturelle qui fait qu’elle ne se
méfie pas assez des ses pires ennemis, les faux amis!
Il nous reste maintenant deux mots inexplicables: Politiciens et significatif. Ces deux mots
sont bien connus pour tromper les inspecteurs les plus perspicaces, ils font allusion à des
hommes politiques et à desévénements importants, mais non significatifs.
Enfin le terme “cas” me rappelle profondément le mot anglais “Case”, qui signifie une
affaire ou si l’on veut, une “Aventure”. Notre client est donc profondément naïf et
manquant de méfiance et il est tombé dans le piège que lui ont tendu si adroitement ses
pires ennemis, les faux amis de la langue anglaise.
-Etonnant, Holmes!
-Elémentaire, mon cher Watson!
Shmuel R.
Cher Shmuel,
Vous me prêtez un courage que je n’ai pas eu :), la traduction n’est pas mienne, mais d’Adrien de Jassaud.
Je prête cependant la plus grande attention à vos remarques, pour ne pas flétrir les deux aventures restantes (L’Enigme du pont de Thor et La Vallée de la peur) auxquelles j’espère m’atteler très bientôt !!!
Merci pour votre fidélité,
Carole
Je vais m’essayer a la lecture audio, c’est une grande premiere ! Merci de cette lecture …