Ce texte figure dans En pays connu, in Oeuvres complètes de Colette, Tome XIV, paru aux éditions Le Fleuron, en 1950.
A partir de la visite d’un parc zoologique au coeur de la Normandie, l’écrivaine élabore une merveilleuse alchimie qui, mêlant harmonieusement l’évocation d’un monde connu à celle d’un monde exotique, aboutit à la création d’un Eden terrestre, selon son goût et sa fantaisie.
Elle adresse par ailleurs un puissant éloge à l’ Ondine de Jean Giraudoux et à “L’Enfant et les sortilèges“, opéra dont elle a écrit le livret et que la musique de Maurice Ravel a sublimement magnifié.
Henri Rousseau, Les joyeux farceurs (Détail, 1906) – Philadelphia Museum of Art
Maurice RAVEL, L’Enfant et les sortilèges, interprété par l’Orchestre National de la Radiodiffusion Française, dirigé par Ernest BOUR ( Enregistrement au Théâtre des Champs Elysées, Février 1948, Domaine public)
Bonjour Pomme. Merci infiniment pour votre commentaire qui m’émeut profondément venant de vous, dont j’admire toujours le choix pertinent et la grande qualité des lectures, que je dois hélas me contenter de “grapiller”, faute de temps disponible et parce qu’étant plutôt attiré par les “livres papiers”… Question de génération sans doute. Le mérite de ce texte revient surtout à Colette et l’extrait musical qui le conclut à Ravel… Je ne voudrais pas trop m’avancer mais… Il se pourrait bien que vous puissiez les retrouver tous les deux sur le site très prochainement… Shuuuut 🤫 !
Bonjour, Alain. Moi qui ne suis pas audiolectrice, j’ai écouté votre tout petit paradis terrestre. Très très agréable! Le texte, bien sûr, tellement poétique et sensible, magnifié par votre votre belle diction et la musique si jolie. Une petite perle!