Lilith, par John Collier (1887)

Des amours malades

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« Je repensai aux événements saillants de ce jour infernal et me rendis compte que beaucoup avaient été provoqués par un amour malade. Un vieillard battu par son fils, un enfant battu par son père, un adolescent poussé au suicide par des parents qui croyaient ne vouloir que son bien, un gay passé à tabac par l’amant de son amant… »

« Aimer de cette manière n’est pas une bonne façon d’aimer… »

Mais de quel mal ont donc souffert les amours d’Alexandre pour que le désespoir de ses patients fasse resurgir en lui des angoisses aussi profondes ?

Ce livre est dédié aux hommes, aux femmes et aux enfants pour qui l’amour au lieu d’être synonyme de tendresse et de bonheur, signifie au contraire terreur et souffrance. Pour qu’ils aient la force de briser cette spirale de douleur et de silence afin de retrouver un peu d’équilibre et de sérénité.

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Références musicales :

 

Roger Stéphane, Mon amour, extrait de l’album Symphoniquement votre (avec l’aimable autorisation de l’artiste).

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Livre audio gratuit ajouté le 09/04/2014.

42 Commentaires

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  1. Bonjour,
    Ayant chopé la grippe, me voilà coincé au lit avec pas mal de temps pour écouter des histoires…
    Bref…
    Deuxième écoute de votre roman avec toujours autant de plaisir, de douleurs et de joies.
    Bien que pour moi votre voix soit celle des 1001nuits, je prends toujours beaucoup de joie à vous écouter.
    Je viens donc vous remercier encore une fois pour cette lecture vraiment touchante et poignante.
    Vu votre talent pour l’écriture, j’irais jusqu’à souhaiter d’autres textes de votre plume. 🙂
    Ceci-dit, encore merci et au plaisir de vous retrouver dans de nouvelles lectures.

  2. Bonsoir chère Christine,
    En fait, je n’en étais pas à mon premier livre lu par vous. Une certaine paresse de jeunesse, ou plutôt une option pour des activités moins littéraires et plus sportives, m’avaient “obligé” à négliger certaines oeuvres, ou certains chef d’oeuvre. C’est Pomme qui a réveillé mon intérêt en rendant possible un rêve jamais réalisé jusqu’alors: Les Misérables, du grand Victor… Combien de centaines d’heures ai-je passé alors à écouter la voix de Pomme, que je trouve bien douce, à écouter tout ce qu’elle a lu de Victor Hugo. Puis je me suis lancé dans Zola, puis d’autres… C’est Shakespeare qui m’a fait découvrir votre voix, avec Roméo et Juliette. Une enfant de 10 ans m’avait raconté pendant plus de 20 minutes, avec force détails, cette histoire émouvante, dont elle jugeait la fin “stupiiiiide”. Benêt comme j’étais, je ne pouvais la contredire puisque je n’en connaissais que les grandes grandes lignes, les clichés véhiculés sans précaution. Je suis donc arrivé dans votre “bibliothèque” ainsi, guidé par une gentille petite africaine de 10 ans… Aujourd’hui, je la bénis de tout mon coeur, car grâce à vous, je suis un peu sorti des sentiers battus (où j’aime pourtant encore me reposer un peu) et découvrir des livres (comme le vôtre ou comme “la maison de poupées” qui ne peuvent laisser l’audio-lecteur indifférent!
    Je vais de temps en temps pêcher à droite et à gauche, mais j’ai peur de me noyer, alors j’aime m’en tenir à une île où la vue est belle. Je suis sur la vôtre, et j’ai de quoi y rester un bout de temps, surtout si vous lisez un livre tous les deux ou trois jours!
    Il y a deux jours, j’ai bien aimé votre réponse à Diane. J’ai oublié de vous le dire dans mon commentaire de ce matin. Ne jouissant pas de la même expérience que vous, je vous rejoins pourtant dans vos appréciations. Merci pour tout, pour votre talent, votre dévouement, et même vos encouragements!
    A bientôt. Excusez mon bavardage…
    Ricou

  3. Bonjour cher Ricou,

    Pourquoi François on se le demande…je fais bien du tort à mon pauvre Alexandre auquel je m’étais beaucoup attachée en écrivant son histoire!

    Merci encore pour votre intérêt et votre grande sensibilité.

    J’espère que vous trouverez d’autres lectures à votre goût sur L.A, j’en suis même convaincue car tous les donneurs de voix sont passionnés et aiment ce qu’ils font offrant ainsi un grand nombre de belles lectures. Je vous souhaite donc un bon voyage parmi toutes nos histoires et j’espère vous retrouver bientôt au hasard de vos choix.

    Amicalement

    Christine

  4. Christine,

    Craindre de me décevoir par votre réponse ???
    Ben voyons, il ne manquerait plus que cela ! Si j’avais su que mon attente me vaudrait une telle récompense, je vous aurais suppliée d’éprouver ma patience une ou deux semaines de plus !
    C’est au nom de ceux qui auront la chance de vous lire (livre et commentaires) que je vous remercie. En me répondant, vous nous livrez à tous bien des détails qui méritent d’être connus pour éclairer les personnages et la trame du roman, mais par-dessus tout l’auteur elle-même. En tous cas, ils m’apparaissent tels à moi.
    Je ne veux rien ajouter à votre réponse, sinon qu’elle me donne l’envie de reprendre « l’audio-lecture » de votre roman dans un avenir proche (ce qui est une gageure, car je vois que vous publiez des lectures à un rythme très soutenu, et comme cela ne fait que quelques mois que j’ai découvert votre site, j’ai bien du retard à combler).

    Un détail pourtant : vous me parlez par trois ou quatre fois de votre héros (pas Mischa… mais son ami) en l’appelant « François ».
    Comme c’est curieux.
    J’avais en tête « Alexandre ». Et je suis allé réécouter des passages de votre livre pour m’en assurer… Est-ce de votre part un petit lapsus révélateur, comme on dit ? Confidence pour confidence, cela me fait sourire et me touche, car Alexandre, François (et Françoise) sont des prénoms qui ont beaucoup d’impact dans ma vie !

    Recevez encore tous mes encouragements dans votre effort pour nous offrir des lectures de si bonne qualité, sur le fond comme sur la forme!

    Ricou

  5. Bonjour Diane et merci d’être passée par ici.

    Un éloge des praticiens?
    Je n’ai pas pensé à cela en écrivant cette histoire. Il en est des praticiens comme de tous les autres corps de métier. Si on a la chance d’en rencontrer un bon on aura un bon service, s’il est mauvais on en aura un mauvais.Le problèmes c’est qu’il ont à faire à des vies et des âmes humaines, eux!
    En trente-cinq ans de métier, j’ai rencontré d’excellents médecins comme des personnes terribles, sans humanité aucune. Et j’en rencontre aujourd’hui plus attachés à l’argent qu’à autre chose. Des administrations qui se moquent pas mal des patients et qui sont préoccupées par la caisse enregistreuse comme les médecins qu’ils ont dans leur staff.
    Je ne suis pas une sainte et j’ai moi aussi mes difficultés personnelles dans le travail. Mais fort heureusement il y a aussi des personnes valables, sachant aider et écouter.
    “Tout ceci” outre à exposer un problème réel voulait aussi instiller l’espoir et j’aurais difficilement atteint ce but en mettant en présence de François un médecin inhumain.
    Donc oui, certains médecins sont dignes d’éloges et je rends hommage à ceux que j’ai rencontrés.
    Je suis profondément triste pour les patients des autres cela ne fait aucun doute et croyez-moi, je sais ce que je dis!

  6. Je crois que tout ceci est un éloge des praticiens, ou de certains…
    Bravo à vous et à ces collègues-là, et bon courage !

  7. Cher Ricou,

    J’ai mis quelques jours avant de vous répondre car votre commentaire étant si dense que j’étais un peu effrayée de vous décevoir en y apportant une réponse rapide. Je le crains encore à dire vrai!
    Tout d’abord merci à vous pour cette profonde et touchante analyse.
    Je dois avouer que si je connaissais un peu la violence sur la femme, je ne connaissais pas ou pratiquement pas son contraire. J’étais très curieuse de l’étudier et en le faisant j’ai eu envie d’en écrire. L’expérience sur ce problème est donc totalement indirecte. Par contre les personnages gravitant autour de François ont été imaginés pour l’occasion mais comme vous l’avez deviné ils ont le fruits d’un mélange de personnes réelles.
    Le “dépotoir” est lui aussi sinon réel du moins inspiré d’un service où j’ai commencé ma carrière. Un service où il nous arrivait de “tout” comme on dit et où l’on était confronté à d’innombrables problèmes, où il fallait changer d’optique à chaque fois que l’on changeait de chambre: on ne parle pas à un “suicidé” de 15 ans comme à un homme de 80 ans avec un ictus, comme à une femme de 30 ans qui vient de faire une fausse couche ou à une femme battue de 50 ans ou encore à un homme rongé par l’alcool de 45. J’ai en outre travaillé pendant 10 ans en pédiatrie où j’ai eu le plaisir de rencontrer un médecin totalement amoureux de son métier et de ses petits patients. Il en résultait pour nous des périodes très difficiles (plus que d’habitude) quand ce médecin était confronté à l’échec car alors il devenait intraitable mais nous lui pardonnions sachant qu’il souffrait et nous souffrions avec lui et….avec la famille de l’enfant.
    Bref mon expérience personnelle m’a donc beaucoup aidée à construire les contours de ce roman. Mes espérances aussi car rien n’est jamais rose dans les rapports humains et on aimerait souvent plus de patience, de respect qu’on en reçoit ou qu’on en montre. Il est illusoire de croire que l’amour est simple, souvent il est peu habile, trop timide, trop agressif, trop profond, trop étouffant mais il est indispensable de lutter pour lui si l’on vivre une vie digne de ce nom, si l’on veut vivre et re-vivre comme vous le dites. . Ici l’amour guérit et est guérisseur certes mais il passe par tant d’étapes douloureuses que je n’ai pu intituler ce livre que “Des amours malades”.

    Mischa. Mon Dieu! J’avais besoin d’un héros pour m’aider à affronter tous les problèmes rencontrés dans le livre et quand je dis que j’avais besoin, je parle de moi en tant que femme pas en tant qu’écrivain (si telle je puis me considérer!). J’avais besoin d’une épaule où appuyer François mais aussi où m’appuyer moi pour croire qu’il y avait du bon au milieu de toute cette souffrance, j’avais besoin d’un idéal, besoin de projeter mes désirs de perfection, besoin de croire qu’il existe quelqu’un prêt à se sacrifier, quelqu’un dont l’amour était inconditionnel
    Il n’est pas parfait mais sait ce qu’aimer veut dire, à tous les niveaux, professionnel et personnel. C’est si rare. François aurait pu être aidé par un simple ami, je voulais plus, pour lui et pour moi! Une confidence Ricou…non il n’existe pas, il ne s’appuie sur personne existant, seulement sur mon imagination. Dommage!
    Je vous laisse donc imaginer à votre tour ce qu’aurait pu être son enfance et le pourquoi il est comme il est. Je crois que ce la peut naitre tant d’une enfance dorée baignée d’amour que d’une enfance difficile. Si quelqu’un a dans son coeur les ressources nécessaires il peut faire jaillir l’amour de toute façon.

    Pour ce qui est du jugement à porter sur les actions des autres, ici sur l’amour de François pour Léa ou au contraire de la haine de Laurent pour sa mère, que dire. Il est aisé de juger, on le fait tous les jours, on se “met à la place de”…moi la première! Mais en fait on ne peut jamais se mettre à la place de quelqu’un d’autre, c’est selon moi absolument impossible. Nous sommes tous uniques, nos expériences, nos réactions le sont aussi. C’est flagrant dans les histoires de violence conjugales. Elle est idiote, moi je serais partie, je l’aurais dénoncé etc, etc. Non, nul ne peut savoir ce qu’il aurait fait, il faut être à l’intérieur d’une situation pour sinon la comprendre, du moins l’affronter. Cela vaut pour le suicide, pour la mort d’un enfant et beaucoup d’autres choses encore. Donc, non en fait je ne désire pas que le lecteur se demande ce qu’il aurait fait mais peut-être qu’il prenne conscience qu’il existe certaines situations simplement et que les affronter est extrêmement difficile, que juger ne sert à rien et qu’il est préférable de tendre la main, sans forcément tout comprendre, être là, aimer et respecter.

    Très amicalement

    Christine

  8. Bonjour Christine,

    Merci.

    C’est ainsi que commencent presque tous les commentaires : je ne voulais pas faire autrement.
    Comme je suis surpris de constater qu’entre le 24 septembre 2014 et aujourd’hui, plus personne n’a jugé bon d’ajouter d’autre avis à ce qui a été dit, je n’ai pas de scrupule à me montrer plus long que vous ne le désireriez probablement : je profite un peu du silence des autres…
    Votre préférence penche, si je le devine bien, vers une poignée de main furtive, un échange rapide de regards silencieux, humides peut-être, quelques syllabes articulées du bout des lèvres plus que d’une voix trop sonore : tout cela comme à la clôture de la conférence d’Augustin, si émouvante. Comme toute son histoire d’ailleurs.

    Au risque de vous décevoir, je voudrais pourtant essayer de vous dire « merci » plus longuement qu’en m’en tenant à ce si petit mot « magique », plus « gros » qu’il n’y paraît. En cela, je suis d’ailleurs la trace de la plupart de ceux qui postent un commentaire sur ce très beau site.

    Une fois n’est pas coutume, j’avais lu les commentaires de vos lecteurs-auditeurs avant de l’écouter moi-même. Je ne fais pas cela d’habitude, car j’aime garder un terrain vierge et me réserver la première impression. Cette fois cependant, les commentaires m’ont aidé et encouragé.
    Celui d’André, du 19 avril 2014, a attiré mon attention. En répondant à André, vous nous expliquez que ce « roman » est le fruit de nombreuses études.
    En « refermant » ce beau livre personne n’en douterait une seconde.
    On croit deviner aussi votre admiration pour ce fameux service « dépotoir » où les patients sont si bien entourés, écoutés, respectés dans leur humanité. Oui, par ces particularités, et pas son personnel pour le moins original, vous communiquez si bien votre estime d’un tel service « dépotoir » ! Ce livre n’est donc certainement pas seulement le fruit « d’études » à proprement parler, si longues et minutieuses furent-elles, mais aussi, j’en suis sûr, celui de longues et patientes heures d’écoute et d’attention à l’égard de ceux dont vous avez reçu les douloureuses confidences, puisque vous dites vous-mêmes à David avoir travaillé en psychiatrie.

    Votre livre est simplement bouleversant. Oui, le cœur de l’homme est compliqué et souvent malade. Mais vous nous ouvrez des chemins pour nous y aventurer avec plus de confiance, avec l’espoir sans prix de rencontrer sur ces chemins des amitiés (extra)ordinaires qui nous guident, selon ce qu’elles sont. À vous lire, on sent que nous pouvons tous nous aider les uns les autres, ce qui, dans la maladie, est extrêmement réconfortant.
    C’était pour moi la première occasion d’écouter un auteur lire sa propre œuvre. Quelle réussite !
    Bien que je craigne de verser dans l’orgueil, je voudrais vous demander si votre titre s’est imposé à vous de façon claire et sans hésitation : « des Amours Malades » ?
    Ne s’agit-il pas, au fond, d’Amours plus belles à la fin du livre que des Amours simplement « malades » ? Ne sont-elles pas « des Amours guéries » ? Ou mieux encore « des guérisons d’Amours », cette dernière formule laisserait entendre que ces amours sont guéries, certes, mais qu’elles sont aussi sources de guérisons. Car si je confesse que les larmes n’ont pas manqué sur mes joues (masculines!), les larmes d’indignation et de tristesse se mêlaient imperceptiblement aux larmes de tendresse et de consolation devant la victoire progressive du pardon, de l’écoute, de l’attention à l’autre, de l’amitié, de la compassion, bref, je pense, de l’amour sain, de l’amour vrai, du seul amour digne de ce nom. Et si l’on ne peut s’empêcher de pleurer à la fin de ce roman, n’est-ce pas devant la beauté de la victoire du bel amour sur l’amour malade, sur sa puissance de cicatrisation ?
    Christine, les scènes de violence conjugale que vous décrivez sont terribles. Pourtant, à l’image d’Augustin, vous arrivez à les décrire (avec un grand talent, ne vous en déplaise) sans accuser personne. Soyez sincèrement remerciée de cet exemple. Devant l’injustice intolérable de la situation, la révolte est là dans le cœur de Laurent. Mais l’excuse et le pardon sont là aussi dans le cœur d’Augustin. Vous montrez, si je ne me trompe, que l’action conjuguée de ces différents éléments est rendue nécessaire pour cautériser au mieux ces blessures du cœur que nous portons tous.
    En « refermant ce livre », vous semblez nous laisser la liberté de choisir nous-mêmes s’il aurait mieux valu, oui ou non, qu’Augustin vécût autrement sa relation avec Léa.
    Mais, dans la vie, il est souvent inutile de se demander ce « qu’on aurait dû faire » ou ce « qu’on n’aurait pas dû faire ». Tout votre contexte est un contexte médical, et j’oserais dire un contexte de guérison. Si le fil conducteur est « désaxé ». Tout ce qui gravite autour de ce fil central n’a qu’un objectif, c’est de le redresse peu à peu. Le résultat est, c’est le moins qu’on puisse dire, très émouvant.
    Même si toutes les blessures ne peuvent disparaître complètement, vous nous donnez une bonne leçon salutaire : on peut toujours, on « doit » toujours apprendre à re-vivre avec elle, malgré elle, et parfois, grâce à elle car elles nous conduisent parfois sur un chemin sur lequel elles seules pouvaient nous engager.
    Si la violence conjugale d’une femme sur un homme m’a profondément ému (comme toute forme de violence) elle n’était cependant pas une révélation pour moi. Vous en montrez très bien tout le mystère et la complication.
    Par contraste vous montrez mieux encore la beauté et la force de l’amour vrai. Quels échanges poignants entre Augustin et Laurent, entre père et fils. Quelle sincérité dans la recherche du bien de l’autre, dans la guérison de l’autre, facteur de la guérison de soi-même, bien que cela « fasse mal » par où ça passe. Au lecteur de votre livre, l’amour laborieusement reconstruit paraît plus solide et meilleur que l’amour perdu.
    Et cela contribue à ce que les dernières larmes à rouler soient presque des larmes… de joie.

    Personnellement, je respecte profondément le choix que vous avez fait d’être discrète sur l’enfance et les causes du caractère de Léa. Vous nous en dites assez. Par contre votre réserve sur le passé de Micha excite infiniment plus ma curiosité ! D’où lui vient l’estime de la plus grande partie de son entourage, masculin comme féminin, enfant, jeune ou plus mûr ? Comment a-t-il acquis cette amitié douce et indéfectible, son désir pur de venir en aide (à sa manière toute personnelle) à la blessure qu’il est le premier à découvrir, quitte à lui sacrifier d’autres amitiés et à en recevoir un tabac… Je suis tout prêt à le croire, chère Christine, mais je voudrais malgré tout votre confirmation : Micha incarne-t-il un personnage aussi réel que les autres protagoniste de votre roman, ou l’avez-vous légèrement « mystifié » ? Je demande cela sans ironie, et avec beaucoup de respect ! Sa personnalité, clé de tout le roman, le rend pour le moins attachant. Le peu d’éléments que vous dévoilez sur sa jeunesse, jusqu’à la fin de ses études, n’en éveille que davantage mon attention.

    Je suis sûr que ce livre, comme son auteur dans sa vie professionnelle, aidera bien des lecteurs-auditeurs à poser un regard différent sur ceux qui les entourent. C’est en tout cas désormais le cas pour moi.
    Je n’ai rien dit sur les qualités de voix, d’expression et de diction, car toutes trois sont simplement parfaites.

    Chère Christine, Je tiens à terminer en répétant mon premier mot qui contient tout : Merci !

    Ricou

  9. Merci infiniment mon cher Aymeric, vos appréciations me vont droit au cœur.Plonger dans ce monde n’a pas été facile mais je suis heureuse d’avoir aidé à le faire connaitre et heureuse que mes personnages aient su provoquer de telles émotions.
    Merci à vous aussi Jean Pierre pour vos encouragements qui me sont très précieux;

Lu par Christine TreilleVoir plus

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