Valentine Sandberg, Summer Breezes (1913)

La Chaumièrette

Malda, jeune femme à l’âme artiste, passe l’été avec son amie Loïs dans une charmante maisonnette perdue au milieu des champs, un endroit idyllique où elle peut se consacrer à son art. Toutefois, pour séduire un écrivain, Ford Mathews, Loïs la convainc de se mettre à la cuisine. Les tâches ménagères l’occupent alors presque entièrement… mais est-ce bien avec des petits pains chauds et des gâteaux que Malda gagnera le cœur de Ford ?

Cette nouvelle a été publiée en 1910 par Charlotte Perkins Gilman dans la revue mensuelle The Forerunner dont elle était l’éditrice, la productrice et l’unique rédactrice. Comme dans tous ses textes, elle y transmet un message d’émancipation féministe, très éloigné des stéréotypes propagés par les revues de l’époque.

Traduction : Gaëlle.

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Illustration :

d’après Valentine Sandberg, Summer Breezes – illustration pour Judge (17 Mai 1913)

Références musicales :

Anton Dvořák – Allegro Moderato, Pièces romantiques

interprété par Roxana Pavel Goldstein et Monica Goldstein  sous licence EFF Open Audio

Licence d'utilisation : CC BY-NC-SA : Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions
Livre audio gratuit ajouté le 24/01/2023.

11 Commentaires

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  1. Bonjour Gaëlle, La chaumièrette est une super petite histoire. J’ai vu que vous aviez d’autre lecture de la même autrice, je vais me faire un plaisir de les écouter. Juste pour info, quel micro utilisez-vous? Votre lecture est vraiment top!

    1. Merci beaucoup de votre message, Estelle, c’est très encourageant de se savoir écoutée et appréciée !
      J’espère que les autres textes de Charlotte Perkins-Gilman que j’ai lus vous plairont également. Vous verrez, il y a deux veines, celle des petites nouvelles humoristiques ´édifiantes’ dirais-je, comme la Chaumièrette, écrites sans doute avec l’envie d’encourager les femmes de son temps à prendre leur autonomie, et celle des textes mêlant du fantastique, dénonçant diverses formes de violence envers les femmes, plus intéressants d’un point de vue littéraire, à mon avis – bien que j’ai beaucoup de tendresse pour les premiers.
      Quant à mon micro, c’est un T-Bone de Thomann, directement branché en USB sur mon ordinateur. J’en suis satisfaite, mais je n’ai aucune compétence technique pour pourvoir en évaluer les avantages et inconvénients comparés à d’autres solutions…

  2. Cher Christian, chère Claryssandre, c’est moi qui vous remercie de vos commentaires, qui me motivent à poursuivre l’exploration et la traduction des nouvelles de Charlotte Perkins Gilman ! C’est aussi parce qu’elles sont courtes qu’elles me plaisent 😉, je ne pourrais me lancer dans la traduction de textes longs et de plus je suis une lectrice très lente (plus précisément, un correctrice très pointilleuse, car la lecture à proprement parler n’est pas ce qui m’occupe le plus…)
    Vous avez raison, Claryssandre, la fin est très moderne, et sans doute quasiment utopique en son temps ! Je me demande bien comment ces textes étaient perçus par les lectrices du journal – qui n’a pas dû avoir beaucoup de succès, car il n’a duré que quelques années.
    À bientôt, c’est promis, avec une lecture plus conséquente.

  3. Décidément j’aime beaucoup cette auteur si singulière et originale dans le choix des thèmes abordés. La chute de ce texte est éminemment moderne… Je n’en dit pas trop pour ne rien dévoiler, mais les féministes devraient apprécier. Un immense MERCI chère Gaëlle pour m’avoir fait découvrir cette auteur et pour cette nouvelle lecture toujours aussi juste et agréable. Un véritable “petit” régal ! Vos lectures ont cependant un défaut, deux même : elles sont trop rares et trop courtes ! 😉 A bientôt j’espère 🌹

  4. GAËLLE🍓… Bonjour…

    Nous le disons chacun à notre manière… mais notre regard sur ces textes sans pretention de l ‘ aimable CHARLOTTE… est le même…
    J’ aime beaucoup cette idée de ” fade away “… j ‘ y retrouve toute une part de ma sensibilité… l’ effacement… l ‘ evanouissement… la disparition progressive…

    Avec mon sourire du chat du Cheshire…
    et la grimace de ses deux oreilles…

  5. GAËLLE 🍓… Bonjour …

    ” La cuisine “… la picotante chanson… nette… de Juliette GRECO… vient immédiatement à l ‘ esprit !
    ” La cuisine… qui retient les petits maris qui s’ debinent …”… 🎵🎶…
    Fort ( e ) de cette vérité… notre gentill… ette petite mam ‘ zelle… se met à ses fourneaux… pour attirer dans ses filets d’ amour… le lulu de son coeur… et
    Mauvais calcul ! Le lulu de son coeur… et…
    est une perle rare ! Sans le savoir… elle a tiré le bon numéro !
    La chanson… nette de NOUGARO…
    ” Rien n ‘ est plus beau que les mains d’ une femme dans la farine…”… 🎵🎶… il s ‘ assied dessus… Qu’ elle persiste dans cette ignoble tâche… et… il s ‘ debine !
    Une gentill… ette histoire… un genre de ” moralité “… souriante… dans la veine de ces autres gentill… ettes histoires de Charlotte Perkins GILMAN… que vous nous distillez au fil du temps…
    ” La femme est faite pour l’ nhomme… “… autre chanson… nette 🎵🎶… ” ( ARLETTY ? )… et l ‘ homme pour la femme…
    Les couacs… pour tous les deux “…
    Piquante CHARLOTTE… espiègle… un brin goguenarde…
    Elle regarde tout ça d’ un oeil amusé… loin des yeux révulsés d ‘ une certaine catégorie de feministes d’ aujourd ‘ hui… qui se veulent tellement feministes… qu’ elles n ‘ en sont plus… femmes !
    Allez… tenez… une dernière chanson… nette…
    ” Où sont les femmes ? “… de Patrick JUVET… 🎵🎶…
    Votre image me plaît beaucoup ! Je suis grand amateur de collages…
    Ciseaux… colle… et le tour est joué !
    Les notes de DVORAK… de mes musiciens préférés… aussi de mon goût…
    Et votre lecture… point n ‘ est besoin de le dire…

    Mes amitiés…

    1. … ” Last but not least “…

      … ” Au diable les maitresses queux
      qui attachent les coeurs aux queues
      des casseroles… 🎵🎶…

      … De servante n ‘ ai pas besoin
      et du ménage et de ses soins
      je te dispense… “… 🎵🎶

      Ainsi pousse la chansonnette le lulu du coeuret de notre petite mam.’ zelle…

      Tonton GEORGES bien sûr ! Dans… ” La non-demande en mariage “… une de ses plus belles chansons… mais difficile de choisir entre elles !

      1. Cher Sautillant,

        Merci de votre musical commentaire, je suis charmée que cette histori-ette vous a donné l’envie de chanter ! Le néologisme “chaumièrette” – traduction du “cottagette” du texte original – ne vous aura donc finalement pas trop ecorché les oreilles ?
        Ces petites nouvelles de Charlotte Perkins Gilman sont édifiantes, leur vocation est clairement affichée dans sa revue, et elles n’ont pas un grand intérêt littéraire sans doute. Je les aime bien tout de même, la mise en situation des personnages me parait toujours originale et bien menée. CPG s’y moque gentiment de ses héros et héroïnes, sans sarcasme, et elle semble les écrire avec un regard affectueux malgré leurs réticences à sortir du cadre social restrictif de leur temps.
        Quant à l’illustration, je vous détrompe, il ne s’agit pas d’un collage, mais d’un dessin utilisant la technique des « fade-away girls » popularisée par Coles Philips dans ses couvertures de magazines, pour ce que j’en connais. Je les aime beaucoup, j’en ai toute une collection dans mon disque dur, et cherche les textes de CPG qui me donneront l’occasion de les proposer ! ☺️ Il y en a plusieurs qui auraient été dans le thème de cette nouvelle, mais celle-ci, je la trouve particulièrement réussie, je l’avais déjà envisagée pour une précédente lecture.
        Amicalement,
        Gaëlle 🍓

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