George Sheridan Knowles Signing the marriage contract 1905

Shirley

• • •More

1812. Du fait des guerres napoléoniennes, la province du Yorkshire subit la première dépression industrielle de l’Histoire. Les temps sont durs, aussi bien pour les patrons que pour les ouvriers qui, menacés par l’apparition des machines-outils, fomentent une révolte. Robert Moore est l’un de ces industriels dont les filatures tournent à vide. La timide Caroline, sa cousine, est éprise de lui. Mais Robert est trop préoccupé par les émeutes et les ennuis financiers pour songer à un mariage si peu lucratif. Il songe plutôt à Shirley Keeldar, une jeune héritière qui vient de s’installer en ville. Vive et entreprenante, le « capitaine Keeldar » – comme elle se laisse appeler – déborde d’idées pour investir son argent, souhaitant venir en aide aussi bien à Robert qu’aux ouvriers les plus pauvres.

Traduction : Charles Romey (1804-1874) et A. Rolet (18..-18..).

Télécharger ce livre audio par archive Zip :
Remarques :

Consulter la version texte de ce livre audio : Tome 1 ; Tome 2.

Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 31/12/2022.

9 Commentaires

Ajoutez le vôtre ! C'est la meilleure manière de remercier les donneurs de voix.

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  1. Grâce à votre talent et l’intérêt que vous savez susciter, j’ai pu enfin connaître l’épilogue du roman de Charlotte Brontë. En effet, j’ en avais plusieurs fois commencé… et abandonné la lecture tant ce roman me semblait long et ,osons le dire, ennuyeux, contrairement aux autres œuvres des sœurs Brontë. De trop longues digressions des descriptions interminables et de multiples sermons moralisateurs révélant bien les origines spirituelles de Charlotte…
    Malgré ces préjugés, votre lecture passionnée révèle toute la richesse historique d’une époque ( description saisissante du luddisme et des troubles engendrés par la R.I) et psychologique. La personnalité des personnages est décrite
    avec la plus grande finesse,sans aucune mièvrerie. Merci encore pour cette véritable découverte qui , sans vous, serait restée dans les oubliettes de ma mémoire, marquée du sceau d’un irrépressible ennui.

  2. Bonjour,

    Malgré votre excellente lecture, “Shirley”, qui est très loin du “Professeur”, de “Villette” et de “Jane Eyre”, m’a déçu, mais peut-être n’ai-je rien compris à ce roman qui m’a semblé plutôt confus ? Il y a bien quelques réflexions féministes intéressantes. Elles ne sauvent pas le roman de l’ennui. Sans votre lecture, je crois que ç’aurait un pensum d’arriver au bout de ces centaines de pages.

    Cordialement,

    Marc.

      1. Elle y est, Daniel, et elle y est bien servie par votre voix, ce dont je vous remercie. (Nous avions évoqué “Villette” dont il ne semble pas y avoir de traduction libre de droit. Je suppose que ce doit être pareil avec les écrits de jeunesse, des centaines de pages qui valent plus qu’un coup d’oeil rapide.)

        Bonne journée.

        Marc.

  3. Bonjour Daniel, je dois vous avouer que j’ai été tout à fait déconcertée par ce roman de Charlotte Brontë à cause du contraste saisissant entre le réalisme historique du début ( les guerres napoléoniennes, la crise industrielle créée par le blocus continental, la misère et les révoltes ouvrières qui s’en suivent, le danger du machinisme, les querelles religieuses) et d’autre part le romantisme exacerbé qui se développe dans les relations sentimentales. On sent que l’auteure défend passionnément ses deux personnages féminins et combat avec force les préjugés sociaux mais le lyrisme devient si intense que je dois dire que le récit devient, pour moi, presque hermétique. Ce qui n’était pas du tout le cas dans Jane Eyre
    Et puis je me suis renseignée sur Charlotte B. et j’ai compris dans quelle situation atroce elle se trouvait pendant l’écriture de Shirley, désespérée d’avoir perdu tous les siens, séparée à tout jamais de ses soeurs chéries et sombrant dans la dépression.
    Du coup je vois autrement cette oeuvre. Elle fait partie, à mes yeux, des romans qu’on peut considérer comme ‘ratés’ mais qui sont en même temps des trésors permettant d’accéder à la vérité de l’auteur.
    Je ne sais si je me fais bien comprendre ! mais en tout cas je n’ai pas regretté d’avoir écouté cette oeuvre rare, et je vous remercie de nous l’avoir transmise.
    Maintenant, Daniel, je viens de télécharger votre Trollope. Quelle belle surprise, mon auteur victorien préféré avec George Eliot. Je crois que je vais l’écouter en parallèle avec les Mémoires d’Alexandre Dumas (lues par Gustave) dont je suis au chapître 225 !!! J’aime bien mener plusieurs écoutes simultanées pour changer d’atmosphère, de style ou d’époque.
    Merci et à bientôt

    1. Vous vous faites parfaitement comprendre, Sylve, l’oeuvre n’est de loin pas aussi aboutie que Jane Eyre. Quant au Trollope, il ne vaut pas Les Tours de Barchester, mais enfin, c’est un Trollope ! Merci pour vos mots.

Lu par Daniel LuttringerVoir plus

Les plus aimés ❤️ (sélection)Voir plus

×