Orphelin depuis l’enfance, William Crimsworth étudie dans la prestigieuse école d’Eton, grâce à l’aide financière de sa famille. À la fin de ses études, il rejoint son frère aîné Edward, qui mène carrière dans l’industrie. Mais les deux frères ne s’entendent pas : victime du caractère irascible d’Edward, William choisit de s’exiler en Belgique. Une nouvelle vie s’offre à lui dans un pensionnat pour garçons à Bruxelles, où il devient professeur d’anglais.
« Il ne m’était pas difficile de découvrir la meilleure manière de cultiver l’esprit de Frances, de satisfaire son âme altérée, de favoriser l’expansion de cette force intérieure que le froid et la sécheresse avaient paralysée jusqu’à présent. Une bienveillance continuelle cachée sous un langage austère et ne se révélant qu’à de rares intervalles par un regard empreint d’intérêt ou par un mot plein de douceur, un profond respect dissimulé sous un air impérieux, une certaine sévérité jointe à des soins assidus et dévoués, furent les moyens dont je me servis avec elle, et ceux qui convenaient le mieux à sa nature aussi fière que sensible. »
Mais oui, Veilleuse, c’est un très beau texte auquel Jane Eyre fait de l’ombre ! Merci à vous.
Merci pour votre travail, j’ai adoré vous écouter. Je ne connaissais pas du tout ce texte, sûrement éclipsé par Jane Eyre.
Un grand merci pour le mot “sensible”, Florence !
J’ai redécouvert L’Education sentimentale, et ce fut un grand moment de bonheur. Et maintenant, je reviens vers vous avec ce”Professeur” que je n’avais jamais lu. Je vais poursuivre avec Les Hauts de Hurlevent, lu jadis. Votre lecture est très agréable car sensible. Merci.
Je vous en prie, Mistralette, merci à vous !
Merci beaucoup. Je me suis régalé tant du texte que de la voix. Quel plaisir lorsqu’on ne peut plus lire soi même. Alors merci merci merci.
J’avais rectifié le zip, mais, vous avez raison, il est corrompu.
Je vais en faire envoyer un nouveau sur le serveur (qui fait des siennes ces derniers jours…)
Le fichier zip est-il corrompu ?