Charles Ferdinand Ramuz, écrivain et poète suisse, 1878-1947.
« Une sonnaille maintenant battait à coups précipités. C’était sans doute la Blanche qu’on avait été tourner et qui se sauvait devant le bâton. »
Souvenirs d’enfance, survivance, dans la mémoire, d’une sensation, d’une impression, d’un émoi… Pomme de terre sous la cendre est une nouvelle inédite, proposée dans le Tome 4 de Nouvelles et Morceaux des éditions Slatkine, volume contenant des textes écrits par Charles-Ferdinand Ramuz entre 1915 et 1920.
Après avoir séjourné quelque temps à Paris, Charles Ferdinand Ramuz retourne en Suisse en 1914, où il mène une vie relativement retirée. En résulte une évolution dans son écriture. L’expression de Ramuz se fait dès lors de plus en plus personnelle. La critique, en particulier en France, accueillera très mal les audaces stylistiques et la libre disposition de la langue et de la composition narrative dont fait preuve Ramuz. De grands noms de la littérature reconnaîtront cependant le talent de l’écrivain dès la fin des années 20, parmi lesquels Paulhan, Gide, Claudel, Cocteau, Aragon. (Source : http://pages.infinit.net/poibru/ramuz/bioramuz.htm)
Avec l’aimable assentiment des Éditions Slatkine.
Johann Sebastian Bach, Goldberg Variations, BWV. 988 – Variation 25, interprété par Shelley Katz (domaine public).
Cher Samuel,
Vos commentaires sont plus que des mots ; ils sont écho, poésie et musique. Ils s’accordent à merveille avec les textes de CF Ramuz. Et surtout, il ravissent mon coeur de lectrice!
A travers son rythme, son verbe, sa grammaire, l’écriture de CF Ramuz, si particulière, nous emporte dans l’intemporalité des émotions brutes, autenthique. Il a essayé de créer une lange parlée, héritéee, “une langue gestes, non une langue signes”, comme il décrivait lui même son langage.
Je ne me lasse pas de gratter entre chacun de vos mots, afin de tenter d’y découvrir, d’y redécouvrir, encore et encore, vos sourires…
Merci pour vos commentaire Cher Samuel.
A bientôt…
Heureux auditeur confident
de ce texte et de votre voix
qui en délivre délicatement les mots,
je vous remercie.
Le sentiment que vous les semez délicatement
comme pour éviter qu’ils ne se brisent
mais résonnent discrètement,
me vient en vous écoutant.
Ces mots
vivant par votre voix vibrante
donnent
à ces souvenirs de secrets ravivés
une valeur d’envol de papillon
à la belle vie éphémère et légère
mais qui se réincarneront j’espère…
…ou tout au moins ces mots-graines,
avec le temps, qui rebouche les trous des haies
-empêchant d’observer les futurs souvenirs-
fécondé-es ici par votre voix
feront cependant fleurir des sourires,
comme le mien qu’entre ces lignes,
je vous laisse lire.
Agréable suite à ce moment
Cher Christian,
Un grand merci pour votre soutien, votre commentaire me fait bien plaisir!
Merci, chère Esperiidae, pour cette lecture d’une délicieuse subtilité.
Christian