Charles-Ferdinand Ramuz

Le Village brûlé

Charles-Ferdinand Ramuz, écrivain et poète suisse (1878-1947).

« Il arrive souvent que nos villages prennent feu. C’est comme des fagots bien secs qui n’attendent que l’allumette. L’allumette est mise où il faut : tout flambe. L’instant d’après, tout est retombé à la nuit. »

Nouvelle proposée dans le Tome 4 de Nouvelles et morceaux des éditions Slatkine, volume contenant des textes écrits par C.F. Ramuz entre 1915 et 1920.

Avec l’aimable assentiment des Éditions Slatkine.


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Illustration :

Photographie de Charles-Ferdinand Ramuz.

Références musicales :

Chapitres 01, 02 et 05 :
Antonin Dvorak, Ouverture « Dans la Nature », interprété par l’Orchestre Philharmonique Tchèque, dirigé par Karel Ancerl (1962, domaine public).

Chapitre 03 :
Franz Schubert, Lieder « Winterreise » (European Archive, domaine public).

Chapitre 04 :
Maurice Ravel, Quatuor en Fa Majeur (1902), interprété par le Quatuor Pro Arte (1933, domaine public).

Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 17/11/2020.

10 Commentaires

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    1. Merci à vous, Chère Ileana, pour votre aimable et encourageant commentaire. Belle fin d’été !

  1. Bonjour Ahikar,

    Merci pour ce commentaire !

    C’est un plaisir de vous savoir auditeur de nos enregistrements de Ramuz et de lire votre appréciation :-).

    Bien à vous

  2. Chers Esperiidae et Alain, vos talents de conteurs conjugués font merveille dans l’exploration de ce drame.

  3. Bonjour Samuel,

    J’espère que les chapitres suivants auront été à la hauteur du plaisir partagé dans votre généreux commentaire.

    Alain c’est adonné avec brio à enrichir ce texte de bruitages et musiques.

    Comme vous le soulignez, je trouve également qu’il a parfaitement ajusté son interprétation au style particulier de CF Ramuz, ce qui n’est pas toujours facile ! Avec ces particularités, ces “lenteurs”, cette espèce de décomposition des scènes – un doigt sur “pause” pour décrire les scènes les intentions, poser les pensées. CF Ramuz dévoile l’humain avec une sensibilité brute, rustique et sincère. Et ce n’est pas toujours facile à rendre, en lecture à voix haute, mais Alain a merveilleusement relevé le défi ! Ce fut un grand plaisir que de lui donner la réplique.

    Et merci Jean-Pierre pour cet (ré)accueil chaleureux témoigné à notre Cher Alain Degandt !

    Bien à vous deux

  4. Bonjour, l’ami Jean-Pierre ! Merci pour votre cordial salut de “revoyure” ! Je vous adresse le mien en échange, aussi chaleureux que possible, bien que dûment masqué, contrôlé, estampillé, réglementairement-physiquement-socialement distancié et, last but not least, CONFINE ! Vous aussi m’avez manqué, comme le train au retardataire, mais ne le dites pas à votre toutou, il serait jaloux… !

  5. Merci beaucoup, Samuel, pour vos propos chaleureux et pour votre si beau commentaire, empreint d’une grande finesse d’analyse. Esperiidae et moi avons vraiment apprécié de travailler ensemble sur ce texte. Ramuz a un style bien à lui, qui s’affranchit volontairement parfois de la syntaxe académique (ce qui ne facilite pas la lecture à voix haute…), mais c’est pour mieux aller à l’essentiel. D’aucuns ont voulu le cantonner parmi les écrivains régionalistes, mais en partant de détails liés à la vie paysanne de son pays, il atteint à l’universel.
    Jamais démonstratifs, je trouve que son style, sa manière, s’apparentent à la technique de la peinture au couteau : il procède par aplats de couleurs, riches d’une matière rugueuse, non polie ni policée. Ses évocations laissent le non-dit sourdre d’un substrat de terreau fertile, ce qui permet à chaque lecteur de faire un peu sienne l’oeuvre et de prolonger la vie du livre au-delà de l’acte d’écriture.
    Esperiidae, actuellement en déplacement, complètera peut-être ma réponse à votre commentaire si encourageant, dès son retour.

    Bien cordialement,
    ALAIN D.
    P.S. : J’avais vraiment bien aimé certains poèmes d’Hugues Rebell, dont j’ignorais l’existence jusqu’à la belle lecture que vous en avez faite.

  6. Merci, Alain et Esperiidae,
    pour cette lecture vivante.

    Venant d’écouter le 1er chapitre,
    une pause pour vous exprimer
    une profonde admiration
    pour la qualité de cette réalisation :

    L’ambiance sonore, musiques et bruitages,
    apporte au texte une belle mise en valeur,
    pas seulement figurative, mais artistique,
    à mon goût.

    Les interventions de vos voix, Esperiidae,
    très justes, apportent une dimension supplémentaire à cette création,
    merci de nous faire don de votre talent de lectrice et d’actrice.

    Alain, votre narration porte le texte,
    si prenant, avec cette focalisation sur des détails qui font toute la force de ce récit,
    et nous forcent à imaginer ce qu’il y a autour,
    ce qu’on ne voit pas…
    Par l’énergique finesse de votre prosodie,
    vous donner beaucoup de sens à tout cela,
    ce qui est décrit, ce qu’il nous revient d’imaginer…

    À bientôt pour la suite

    PS : Alain, vous avez été la première personne à commenter mon premier enregistrement pour ce site, et je suis ravi de découvrir ici votre voix par celui-ci.

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