1870 : Charles Dickens meurt de façon subite au mois de juin, alors qu’il est en train de publier The Mystery of Edwin Drood en feuilleton. Seulement 6 épisodes sur les 12 prévus seront publiés d’avril à septembre 1870.
1871-1872 : Une continuation du roman inachevé de Charles Dickens est publiée à peu près en même temps en Angleterre et aux États-Unis, sous le titre de John Jasper’s Secret. Il s’agit en fait de 4 éditions, avec pour chacun des 2 pays :
– une édition économique, sous forme de feuilleton, comprenant 6 à 8 épisodes. Dans chacun des deux pays, il est indiqué comme nom d’auteur : « By Henry Morford and his wife, of New York ».
1878 : Le Crime de Jasper, traduction en français, par Charles Bernard-Derosne (1825-1904), de John Jasper’s Secret paraît chez l’éditeur E. Dentu. Le texte original est attribué à Charles Dickens et Wilkie Collins alors que ce n’était pas le cas dans les éditions en langue anglaise.
1879 : Wilkie Collins, informé du fait que son nom est associé à la traduction française de John Jasper’s Secret, envisage de mener une action en justice contre Bernard-Derosne pour usage frauduleux de son nom : Wilkie Collins n’a pas écrit la moindre ligne de ce texte.
Les divers articles consacrés à cette œuvre sont, semble-t-il, unanimes pour reconnaître que les véritables auteurs sont Henry Morford et son épouse. Wilkie Collins écrit : « Les vrais auteurs de John Jasper’s Secret étaient un journaliste new-yorkais, Henry Morford, et son épouse, venus en Angleterre en 1871 afin de rassembler des éléments pour le projet qu’ils avaient conçu ».
Sitôt après la mort de Charles Dickens et la parution de son roman incomplet The Mystery of Edwin Drood, de nombreux auteurs écrivent une suite, ou tout au moins une solution à l’énigme proposée dans la première partie du roman.
Ceci a commencé en 1870 et se poursuit encore de nos jours. La plupart des suites du roman sont en langue anglaise et ne sont pas traduites en français.
The Mystery of Edwin Drood est à la fois un roman psychologique et un roman policier. S’il est inutile de mettre en avant le côté roman psychologique, car le seul nom de l’auteur suffit à attirer les amateurs de ce type de roman, il n’en est pas de même pour l’aspect roman policier. Charles Dickens ne nous a pas habitués à ce genre de littérature et si cet aspect n’est pas signalé avec insistance, beaucoup d’amateurs risquent de passer à côté d’une pépite du genre. Si la première partie n’est pas déclarée comme roman policier, il serait bon que la seconde partie ne passe pas inaperçue des amateurs de romans policiers.
Nous désirons exprimer toute notre gratitude à Lemuelson, qui nous a procuré cette très intéressante documentation sur Le Crime de Jasper.
Merci, chère Marjolaine, pour cet encourageant commentaire, qui m’a fait un grand plaisir.
Amicalement
Cocotte
Quelle bonne nouvelle ! Moi aussi j’attends avec reconnaissance votre lecture de la suite, chère Cocotte. Merci de tous les bons moments passés grâce à vous.
Ah! ma chère amie Claire-Marie, bonjour! Ravie de vous retrouver!
Merci pour votre commentaire, encore et toujours si aimable et amical.
Ah! Je comprends votre impatience de connaître la fin de l’histoire! Moi-même, en lisant, je découvre des surprises… particulièrement savoureuses. Je ne vous en dis pas plus. La tome 2 est prévu pour la semaine prochaine.
Oh! Je suis bien contente de votre demande. Cela prouve que vous aimez cette lecture, quel qu’en soit l’auteur. Cela me fait très plaisir.
A bientôt!
Amitiés.
Cocotte
Bon, voilà, c’est moi amie Cocotte et vous savez ce que je vais vous demander….
À quand la suite?