La demeure mystérieuse

Bleak House

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Ce roman, l’un des plus ambitieux de Charles Dickens, relate l’histoire de quelques membres de la famille Jarndyce, qui se livrent une bataille juridique interminable à propos d’une fortune ayant fait l’objet de plusieurs testaments contradictoires. Les lois anglaises de l’époque sont si compliquées et le procès dure si longtemps que lorsqu’un jugement est enfin attendu, aucun d’entre eux n’hérite du moindre penny, toute la succession ayant été absorbée par les frais de justice.

Ce roman est à la fois une satire féroce, où le comique côtoie sans cesse le tragique, d’une société foncièrement corrompue, et un thriller, un peu à la manière de Wilkie Collins, futur auteur de La Femme en blanc, et grand ami de Dickens. Le récit est écrit tour à tour par deux narrateurs : l’héroïne, Esther Summerson, – dont le mystère de la naissance nous est dévoilé de manière très progressive – s’exprimant à la première personne, et un narrateur omniscient parlant à la troisième personne.

« Bleak House » désigne la maison qui est au centre de l’action et veut dire littéralement « Maison austère, morne, désolée». « Dame Durden », terme d’affection utilisé par les proches d’Esther Summerson, est un sobriquet emprunté à une vieille ballade où elle désigne une bonne ménagère. Wat Tyler fut le meneur de la Révolte des Paysans de 1381, qui sous le règne de Richard II mit à sac une partie de Londres, et ce nom évoque des idées de chaos social et d’anarchie.

Traduction : Henriette Loreau (1857).

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Livre audio gratuit ajouté le 24/08/2014.

27 Commentaires

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  1. Bonjour monsieur Rannou,
    Merci pour votre lecture, j’aime beaucoup votre voix et votre interprétation des personnages. Vous donnez toujours beaucoup de vie au texte – j’ai été particulièrement saisie lors de la mort du jeune homme pauvre.
    Tout cela va merveilleusement avec l’humour décalé de Charles Dickens (il faut quand même dire qu’il y a des passages très drôles dans le texte). J’ignore comment vous faites, merci pour votre talent.
    Merci d’autant plus que vous avez une des rares voix qui ne m’agacent pas (c’est sans critique, je suis bien incapable de lire un livre entier à voix haute), grâce à vous j’accède aux livres audio.
    Je vais commencer “la pierre de lune” de Collins Wilkie. Donc mille mercis encore. Cordialement

  2. Merci pour la lecture de ce texte cher monisier Rannou. J’aprprécie à chaque fois votre lecture et votre voix.

  3. Bonjour Monsieur Rannou, je viens de terminer le chapitre onze: une pause s’impose. L’émotion est vive, au bout d’un quart d’heure, vous me manquez: et c’est reparti pour quelques chapitres.. à votre écoute, je vois les personnages, décors, je vis dans cette histoire. merci de lire si bien Dickens.

  4. Bonjour, Thierry, et merci. Saluez l’Angleterre de ma part! Dans une vie antérieure, j’ai passé un an à Birmingham et un an à Carlisle. Plus tard, j’ai fait de nombreux séjours à Oxford et Exeter.

  5. J’ai toujours pensé que Dickens était un auteur pétri de bons sentiments, un peu naïf et dont les romans malgré leurs grandes qualités littéraires manquaient de profondeur. Je l’ai découvert grâce aux “papiers posthumes de Mr Pickwick dont je conseille vivement l’écoute. Quel bonheur de trouver en Dickens un auteur vraiment mordant et fin psychologue.

    Les tares qu’ils dénoncent avec un humour railleur sont encore les mêmes aujourd’hui:
    l’ égoïsme derrière une fausse philanthropie, les bavards qui s’écoutent parler, l’amour du pouvoir, la fraîcheur qui dissimule l’irresponsabilité etc…

    La bonne cinquantaine de personnages qui peuplent ce roman m’a obligé à faire de nombreux retours en arrière. Avis aux auditeurs qui comme moi écoutent en faisant autre chose.

    André Ranou, vous vous effacez totalement derrière l’oeuvre à travers une lecture très sobre.
    Entre nous, je suis totalement fan quand vous imitez le vieil ouvrier, mari de Jenny… Ce passage est un bijou de drôlerie (malgré la gravité du passage) à la fois par le texte et par votre interprétation.

    Merci beaucoup pour votre travail.

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