« Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci. […] »
Sachant que « la sagesse n’est point réponse, mais guérison ». (Antoine de Saint-Exupéry)
Face à la douleur, que l’on soit philosophe, poète, saint ou charbonnier nous logeons tous à la même enseigne. La douleur, comme école… comme voie vers la sagesse
ou pour commencer à entendre ?
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Frédéric Chopin, Sonate pour piano et violoncelle, opus 65, 3è mouvement, interprétée par Chopin Spotlight.
Cher Gilles-Claude,
Merci pour tant de grâce.
Je suis passionnée de Haïkus,en lirez-vous?
Véronique
Un immense merci de servir ainsi les poètes et d’ouvrir à tant d’inconnus le champ de la beauté
Merci HEDI pour ce chaleureux commentaire.
Je vous offre en partage
cette version récente du ‘Dormeur du val’
‘travaillée’ avec la permission et la collaboration
d’une violoncelliste et d’un pianiste de la région de Lyon ;
sorte de dialogue entre Rimbaud et Fauré.
http://www.dailymotion.com/video/xb06am_le-dormeur-du-val-arthur-rimbaud-ga_creation
merci aux poètes, mais surtout merci à vous qui nous faites partager l’émotion.
Aux Christina, Mathias, Lilia, Juliette, bruissement,
Providia, nanoubix, mary, Marie de Medeuil et tous les autres
qui ont entendu Recueillement et/ou Le Dormeur du Val.
Vos commentaires me touchent et je suis sincère en les recevant
comme s’ils s’adressaient avant tout à un autre… au poète.
Je referai Recueillement et le Dormeur
quand j’aurai réussi à améliorer la ‘prise de son’.
Je crois être sur la bonne voie.
Ce que je fais ici est artisanal et je le fais par plaisir.
Je ne dirai sans doute pas différemment
mais toujours dans le but de mieux servir le poème.
Ici, nous sommes davantage des ‘prêteurs’ de voix :
notre voix n’est que cet archet, comme le disait Ferré,
qui frotte les mots afin de les faire vibrer,
sachant que la musique c’est le poème et le luthier, le poète.
Comme disait Lorca pour le théâtre :
‘la poésie sort du Livre et se fait humaine’.
Voilà pourquoi on m’a appris de ne pas jouer sur les mots,
mais de laisser monter l’émotion qui elle s’exprime dans la voix.
À me sentir pauvre.
C’est vraiment ce que je tente en disant un poème,
convaincu que le respect est la seule approche possible.
Gilles-Claude
P.S. J’offre ici
http://www.youtube.com/watch?v=XKqEI1i1foU
un court poème de Brodsky,
pour répondre au souhait de Marie de Medeil.
Je ne peux le présenter ici. En raison des droits.
D’autant plus que ce n’est pas sans tristesse
que je constate que ce site est en danger…
musique et texte superbes
Cher Gilles-Claude
Encore une lecture magnifique .
Les qualificatifs me manquent pour exprimer l’émotion que je ressent avec votre interprétation .
Merci, merci,
Juliette.
Je viens de découvrir cette voix magnifique, posée, enveloppante, qui habille parfaitement ce beau poème de Baudelaire.
En fait Monsieur Thériault votre voix et ce poème ne font qu’un, mes remerciements.
Quel talent !
Merci.
C’est un vrai paisir d’avoir écouté ce merveilleux poème! cette voix l’a encore embelli, agrandi! Une vraie émotion!