Le Jeune Enchanteur, histoire tirée d’un palimpseste de Pompeïa par Charles Baudelaire, tel est le titre de cette histoire (1846)… qui en réalité est la traduction d’une nouvelle anglaise (1836) du révérend Croly prédicateur et poète dans le style de Byron.
« Pendant les fouilles faites en présence du roi à Naples, lors de la restauration de 1815, on trouva dans une des chambres de la maison d’Alcmaeon une grande fresque d’une beauté très particulière, qui représentait un groupe de nymphes dont les yeux étaient tournés vers la figure principale. Derrière celle-ci, un jeune Amour, penché galamment à son oreille, avait l’air de lui chuchoter quelque mystère. […]
Cependant l’histoire de la fresque mystérieuse n’était pas destinée à être un secret éternel. Dans les premiers mois de l’année 1836, un papyrus… fut ouvert, et laissa voir aux yeux surpris la fresque – en miniature – en tête de la première partie du manuscrit. Le papyrus, déroulé en entier, contenait la présente histoire, sur laquelle avait été incontestablement fait le dessin dont elle était illustrée, histoire que nous donnons avec toutes les mutilations que la fragile matière du rouleau à moitié calcinée rendait inévitables. »
Merci M. Depasse.