Les Extraits des rapports d’un agent de police (1843) ont un double intérêt :
L’histoire d’un homme (criminel ou irréprochable ? on ne sait) espionné dans sa vie quotidienne par un agent de police qui, en 8 rapports, envoie à son supérieur les comptes-rendus de sa surveillance,
et la personnalité de cet agent qui a étudié en Sorbonne, connaît la sténo, joue avec des références littéraires, est très astucieux, satisfait de lui-même, marié, père de famille, interprétant subtilement les mots qu’il entend de la bouche de son « client ».
Ce récit des Histoires émouvantes pose un problème :
Pourquoi Charles Barbara a-t-il choisi un « flic » (le mot, d’étymologie controversée, n’était pas connu en France, alors) bien au-dessus de sa condition et ce « témoin » ne serait-il pas aujourd’hui coupable de « non-assistance à personne en danger » ?
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