Quand on lit les derniers mots de la longue nouvelle de Catulle Mendès, Siméon Charlerie (1876),
« Quelques instants plus tard, quand les voisins, accourus aux cris de madame Charlerie, allèrent le ramasser sur le pavé de la cour, il était mort. Heureusement. »
cet adverbe final nous fait imaginer la disparition d’un individu malfaisant.
Il n’en est rien. Siméon Charlerie, dont la vie nous est contée de sa naissance à sa mort, était un garçon un peu niais, gentil, mais malheureusement très influençable et que domina, à chaque étape de son existence, un ancien camarade de classe profiteur et peu scrupuleux dont les conseils le perturbèrent au point qu’il en devint fou et rata tout, mariage, métier, relations, et… bonheur.
Une histoire très attachante, peut-être le meilleur des vingt-trois récits de Mendès ici publiés.
merci… encore un petit régal a découvrir pour ce dimanche… PASCALE