Naples, Catane, Modène, Florence, Milan, Londres, Vienne, Paris, Saint-Pétersbourg, puis… La Porte Saint-Martin, un bal de barrière. Telle fut la carrière de Marietta de douze ans à la soixantaine… Cette histoire de la grandeur et de la décadence d’une étoile italienne est racontée, avec un grand accent de vérité, dans La Vie et la mort d’une danseuse (1886).
« À Paris, les poètes se souviennent encore de Marietta Dall’Oro, la belle mime aux lèvres de grenade, qui leur jetait des poignées de soleil au visage et faisait tournoyer dans la valse de Giselle la furia des tarentelles napolitaines. En huit jours, la signorina fut célèbre et se révéla Parisienne ; elle eut tout ce qu’il convenait d’avoir : des équipages de luxe, un domestique nègre, et le baron de Chalmy, qu’elle ruina comme un ange, et une loge aux Bouffes pour les soirs où elle ne dansait pas. »
Un très beau livre, et je partage le sentiment de Greyhord comme quoi on sent une présence a nos cotés tel un père.
Merci beaucoup, M.Depasse!
J’ai 16 ans, et grâce à vous et aux autres lecteurs du site ma vie a complètement changé de par nouveau regard sur elle. Quand je suis dans mon lit à minuit après 4h de délices avec vous, j’ai vraiment l’impression d’avoir un excellent père(/grand-père?) qui ne fatigue jamais à mes côtés!
Je vous souhaite plein de bonheur et de lecture passionnantes, je vous adore!
PS: Ce Catulle Mendès est un belle découverte!