Au château de Mégère, un crime a été commis : une riche veuve a été assassinée dans la nuit. Mais qui est l’inconnu trouvé gisant dans le parc, dévêtu et sans chaussures ? Quels secrets dissimule le nouveau curé de Mégère, arrivé la nuit même du drame ? Qui est cette jeune pensionnaire dont on a retrouvé la photographie ? Autant de mystères au travers desquels le juge Frescheville a bien du mal à déceler la vérité – le pourrait-il seulement, tant l’affaire est complexe et « crée autour [d’elle] comme une sorte de tourbillon qui attire invinciblement vers son centre innocents ou coupables » ?
Plus que la résolution de cette curieuse intrigue, ce sont tous ceux qui y participent – le procureur, le brigadier, la vieille bonne, ou le clergeon – qui intéressent réellement Georges Bernanos dans ce récit dont la clef n’est dévoilée que par la confession finale du personnage principal. « Rêver, c’est se mentir à soi-même, et pour se mentir à soi-même il faut d’abord apprendre à mentir à tous ».
Johannes Brahms, Sonate pour violoncelle et piano n°1 Op 38 – Allegro non Troppo, interprétée par Stefano Ligoratti (licence Cc-By-Nc-3.0).
Merci pour cette excellente lecture Gaëlle et aussi pour le choix de ce roman dont l’intrigue nous tient en haleine jusqu’à la toute dernière minute. ENCORE ! s’il vous plaît…
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Cher Georje, je vous remercie bien chaleureusement pour votre commentaire si aimable. Les dialogues m’ont paru particulièrement difficiles à lire, j’ai bien cru ne pas arriver à les rendre, je suis donc tout particulièrement sensible à votre retour.
C’est la fin de l’hiver, et vous en êtes arrivé à bout Gaëlle; vous avez réalisé un travail de titan.. Je ne sais pas si c’est votre intérêt pour l’auteur, mais votre diction colle particulièrement au texte et j’ai particulièrement apprécié l’intensité des dialogues. Les couleurs de votre voix, parlent à chacun d’entre nous, encore merci.
Très chère Bruissement, vous avez parfaitement compris ce que j’essaie de faire, même si je n’aurais pas su le décrire aussi clairement !
Jean-Pierre, je vous sais un audiolecteur exigeant, votre compliment m’est donc particulièrement précieux.
Merci bien à tous les deux d’avoir pris le temps de me faire ces retours, qui me vont droit au cœur et me récompensent des efforts fournis pour cette lecture.
Très belle lecture, Gaëlle !
Captivant et fort bien lu, chère Gaëlle.
J’insiste, votre lecture est belle et expressive.
Je voudrais ajouter que vous placez de façon remarquable les touches musicales, elles sont discrètes et bienvenues et, loin de perturber le déroulement de l’histoire, elles contribuent, au contraire, à renforcer l’ambiance. De plus vous évitez l’écueil des longs refrains, en fin et début de chapitres qui, en général, cassent l’atmosphère et coupent, de façon intempestive, le fil du récit.
Vous méritez un grand bravo!
Chère Claryssandre, cher Gordon, je suis très flattée de votre fidélité et de votre confiance, et vous en remercie tout en espérant que cette lecture sera à la hauteur de vos attentes ! Elle m’a donné bien du mal, j’ai failli abandonné plus d’une fois…
Cher Fabien, votre commentaire me fait immensément plaisir ! Mais je ne suis pas une DDV prolixe (cette lecture m’a occupée près de 6 mois …), il va vous falloir faire preuve d’une grande patience … J’ai produit quelques autres lectures, depuis 2 ans, de textes très différents de celui-ci, qui vous plairaient peut-être, à tout hasard. Et heureusement de nombreux DDV talentueux proposent des lectures de grande qualité !
Quel talent !
Votre voix est magnifique et votre lecture est parfaite.
Vous avez un nouveau fan.
J’attends les lectures suivantes avec impatience.
Chère Gaelle,
Moi qui adore votre voix, je suis ravi d’avoir de belles heures
à passer en votre “compagnie”.
Les longues lectures me comblent !
Je vous remercie chaleureusement 🙂
Ah super ! Un Bernanos lu par l’EXCELLENTE Gaëlle. Je savoure d’avance. Merci infiniment !!!