« Le dimanche après-midi, Parasol, le suisse de l’église paroissiale de Bédarieux, petite ville des Cévennes, s’en allait à la chapelle du hameau de Valagues. C’était pour la messe courte. Parasol, cordonnier de son état, espérait rencontrer des paysans auxquels il vantait son travail et sa marchandise. […]
C’était au mois d’août, et, par une terrible canicule, épuisé et assoiffé, il eut l’idée de se reposer un moment sous un olivier. […]
Il s’assit en soupirant d’aise. Devant lui, des ceps de vigne répandaient leurs ramures chargées à foison de raisins déjà mûrs. Oh ! Ces raisins noirs, qui s’écrasent en confiture dans la bouche ! Ma foi, Parasol en eut envie. Il s’aventura parmi les souches. »
Vincent van Gogh, Oliviers avec ciel jaune et soleil (1889) Domaine public
Cher Adam, chère Lyse
Quelle joie de découvrir, à mon réveil, vos si aimables commentaires, qui me touchent beaucoup.Vous êtes vraiment très encourageants, tous les deux. Vous me donnez “la pêche” pour toute la journée!
Pour vous remercier, alors que j’avais terminé la série des nouvelles de Georges Beaume, je vais en annoncer rapidement une autre série. Et peut-être aussi un roman écrit par cet auteur… du midi!
Je vous remercie très chaleureusement d’avoir pris la peine de poster ces si aimables messages.
Amitiés
Cocotte
@Adam
Je trouve votre commentaire vraiment chouette!
D’autant plus que la dévouée Dame Cocotte mérite
amplement vos éloges…★
Lorsque l’on apprécie la qualité professionnelle d’un(e) donneur(se) de voix,
on s’intéresse nécessairement aux textes de son choix. Celui-ci est sans doute l’un des plus distrayants et sympathiques.
Vous avez, Madame, un style de lecture si charmant et communicatif qu’on a le sentiment de partager votre plaisir de savourer et d’apprécier les mots, les idées de Georges BEAUME.
Cordialement.