Donatienne est une jeune bretonne mariée et mère de famille qui part à la ville comme nourrice pour aider financièrement son mari et ses enfants. Happée par le tourbillon des conversations des autres bonnes, par leur amoralité, enivrée par le luxe, l’argent gagné sans efforts, elle oublie les siens et se perd. Son mari chassé par la misère de sa ferme erre sur les routes avec les trois enfants et finit par échouer en Auvergne où il travaille comme manœuvre dans une carrière…
Le roman le plus poignant de René Bazin.
« Tant que l’on put entendre le pas régulier de l’homme et le grincement des roues de bois, la grande ombre qui se dessinait entre les murs de la charmille demeura immobile. Mais lorsque le groupe des voyageurs, diminué par la distance et à demi caché par les haies, fut tout près de disparaître, l’abbé Hourtier, songeant aux inconnus qui avaient perdu Donatienne, au monde lointain de petits ou de grands qui avaient fait le malheur de Louarn, leva le poing, comme pour maudire, vers le soleil qui rougeoyait dans les basses branches de ses lilas ; … puis il se souvint de ce qu’il avait dit la veille, et le geste de son bras s’acheva en une bénédiction pour ceux qui s’en allaient. »
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
En effet, je me suis trompée du livre! En confondant les titres (Madame Dor et Donatienne), j’ai dû avoir la tête un peu ailleurs – j’en ai un peu l’habitude, tout est en ordre ;-). Quel bon exemple pour des passions “ensevelies” qui peuvent soudain renâître comme si de rien n’était, hors du temps et de l’espace. Merci pour le partage!
Merci beaucoup pour la lecture!! On peut vraiment bien s’imaginer comment les gens ont pensé à l`époque. Je viens à Camaret de temps en temps dès 1977 et j’e viens de retrouver une vielle carte postale, achetée là-bas et sur le dos de laquelle il est écrit:
“Mon père était comme ses pères, un matelot…
Mon pére était comme ses pères,
traîneur de filets.” (J.-P. Calloc’h)
Je vous en prie, Gendarilavo. Quant à Cocotte, elle n’est aucunement vexée, c’est une amie…
J’ai adoré ce moment. Merci à vous. Je suis d’accord avec Alain. Et je continue même auteur avec vous !
Cela a été aussi un bon moment à l’enregistrer, Claire !
Merci encore pour ce bon moment à vous ecouter.
Claire
Merci à vous, Alain. En dehors de çà, j’adore Cocotte aussi !
Bravo a vous je prefere votre version
Votre timbre de voix s adapte mieux a ce cas.
La bretagne narrée avec un pointe d accent méridional ça fait un peut desordre.
En dehors de ça j adore cocotte.