Sorte d’incantation, ce poème est apparenté,
en raison de ses répétitions, au pantoum.
Danse de sons, de parfums,
de couleurs, de douceur du couchant :
ballet d’impressions ; présence charnelle ;
envoûtement sensuel ; vertige.
Ces répétitions, plus qu’une simple litanie,
créent un rituel mystique qui transfigure
la fragilité de l’expérience sensuelle en éternité
et fonde cette alliance avec l’être aimé,
là où, par la poésie, l’amour échappe au temps,
où ‘son souvenir en moi ’ est adoration et extase.
Illustration :
‘Harmonie du soir ’, photographie © Simone Dominati, alias asdom,
avec l’aimable autorisation de l’artiste.
Ambiance musicale :
Extraits du 2e mouvement marqué adagio du concerto no 1 en sol mineur
pour violon, op. 26, de Max Bruch, avec le violoniste Christian Ferras
et le Philharmonia Orchestra dirigé par Walter Süsskind
(Musigratis, enregistrement de 1958).
La mention « (Version 3) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1, Version 2.
Merci GC Thériault pour le moment que vous nous offrez avec la lecture de ce poême. Quelle qualité de lecture… châpeau !!!!
Que dire de plus que les commentaires précédents ?
Le concerto de Max Bruch qui accompagne cette lecture montre le très bon goût de Gilles-Claude Thériault.
Mille fois merci.
c’est vraiment magnifique, merci.
Merci beaucoup pour ces beaux instants. Tout est harmonie, des frissons m’en sont venus rien qu’en vous écoutant dire “Charles Baudelaire”. Je n’avais pas lu les fleurs du mal depuis longtemps et vous m’avez donné envie d’y retourner.
Pour tout ça, encore merci
Magique ! Merci Gilles-Claude pour cet instant de bonheur ab-so-lu !
Merci Bruissement, merci Sophie !
Vos propos me touchent vivement.
Avec Christian Bobin – je me répète, je sais –
je suis convaincu que pour lire un seul poème
on n’a pas trop, souvent, d’une vie entière.
Tellement d’approches. Tellement de possibilités.
J’essaie ici modestement, suite à une réflexion,
l’approche de l’instant ; qu’elle vous rejoigne
sera toujours pour moi un cadeau.
Merci !
GC
Cher Gilles-Claude,
Que pourrais-je ajouter aux propos de Bruissement?
Rien, sinon que je vous réitère mes remerciements pour ces jolis instants.
Sophie
Le sublime est atteint!
La grâce des mots de Baudelaire dont l’évocation du soir est si bien rendue,l’exquise musique parfaitement choisie et le superbe tableau pour couronner le tout…
Merci Gilles-Claude pour tant d’harmonie!
Merci pour ces quatre minutes d’intense beauté!