(Deux articles critiques de Charles Baudelaire concernant ses contemporains Jules Janin et Champfleury.)
1/ Les Contes de Champfleury : Chien-Caillou, Pauvre Trompette, Feu Miette.
« Un jour parut un tout petit volume, tout humble, tout simple, au total, une chose importante, Chien-Caillou, l’histoire simplement, nettement, crûment racontée, ou plutôt enregistrée, d’un pauvre graveur, très original, mais tellement dénué de richesses qu’il vivait avec des carottes, entre un lapin et une fille publique : et il faisait des chefs-d’œuvre. […] »
2/ Jules Janin et Le Gâteau des rois.
« […] Dans cet étrange livre, les idées se succédaient à la hâte, filaient avec la rapidité du son, s’appuyant au hasard sur des rapports infiniment ténus ; elles s’associaient entre elles par un fil excessivement frêle, selon une méthode de penser exactement analogue à celle des gens qu’on enferme pour cause d’aliénation mentale. »
Merci pour ce texte et cette invitation à lire Champfleury, que je ne connais pas et dont, je viens d’aller voir, les textes romanesques ne sont pas encore sur Wikisource, dommage!