Cette nouvelle douce-amère de Théodore de Banville (1823-1891) est extraite de ses Contes bourgeois parus en 1885.
Le début : « Le rire de madame Rose Georget est une des joies et une des curiosités de la ville de Chinon. Le fait est que cette charmante femme rit toujours, à propos de tout et à propos de rien, pour un rayon qui passe, pour une mouche qui s’envole, pour un mot qui n’a, absolument rien de comique ; et pourtant elle n’a pas l’air bête ! Sa jolie petite frimousse à fossettes, chiffonnée comme celle d’une nymphe de Clodion, ses lèvres rouges, son nez relevé au bout comme par un capricieux coup de pouce du statuaire, ses grands yeux d’or, ses cheveux relevés en broussailles, sa mignonne oreille rose, ses mains potelées ont infiniment d’esprit, et sa bouche toujours ouverte laisse voir un tas de perles, où vient se jouer la lumière. »
N’étant pas bien sûr du sens de votre petit mot, Rodica, à tout hasard j’indique le résumé : c’est l’histoire, un peu étrange, de Rose qui ne rit pas parce qu’elle outrageusement dominée par son mari, mais qui ne s’arrêtera plus de rire à partir du jour ou elle l’aura trompé (platoniquement) !
C’est quoi l’histoire si non un fait, une situation, un personage qui se répète.