« Les peuples sont comme les enfants. Il faut leur résister pour leur bien. »
Chacun peut décrypter à sa façon ce court récit de Jacques Bainville Le Sultan et sa nourrice (1926) et faire les rapprochements qui lui plaisent…
« Et la détresse était si grande que tous, riches et pauvres, dans l’attente d’un sauveur, voulaient voir en lui un magicien.
Mais il apparut bientôt qu’il ne connaissait aucun remède, sinon de dire à tous : « Patientez. Serrez votre ceinture autour de votre ventre. Privez-vous et tout ira bien. » Personne ne suivait ce conseil, que chacun trouvait bon seulement pour les autres. Alors, le trésor étant vide de nouveau, Joseph fabriqua une plus grande quantité de fausse monnaie, en assurant, comme ses prédécesseurs, que c’était pour la dernière fois. »
« Quand l’État sera nu et dépouillé, quand tout le monde sera pauvre, nous le verrons bien et nous ne ferons de reproche à personne, puisque tel est notre bon plaisir. C’est ce qu’on appelle le gouvernement du peuple par le peuple, ou démocratie. »
Bonjour cher Lecteur de Bainville,
Renseignements pris auprès du rédacteur du site Miscellanées, cette nouvelle fut publiée dans un recueil intitulé « Polioute », regroupant trois nouvelles et publié à Liège en 1926 par les éditions À la lampe d’Aladin (http://bogros.blogspot.com.es/2007/12/jacques-bainville-1879-1936.html )
Merci de votre intérêt.
Ch.
Êtes-vous bien sûr(e) que Bainville ait écrit cette nouvelle? Il n’y en a nulle trace sur le web, autre que celle de sites relayant une information qu’ils n’ont pas vérifiée. Nulle trace d’une quelconque édition, même sous un titre approchant, et ce quelque soit l’année.
Le site dont vous vous êtes apparemment servi : http://www.miscellanees.com/b/bainvi03.htm, fournit un texte dont on ne sait d’où il vient, mais dont tout semble indiquer qu’il n’a pas été écrit par Bainville.