Pour mieux faire connaître Aurélien Scholl, voici après Une chinoise et Demoiselle à marier, une satire médicale humoristique :
« Un moyen infaillible pour un médecin de se mettre à la mode, c’est de découvrir une nouvelle maladie. Celui qui l’a découverte peut seul la guérir, et personne ne la lui conteste, au moins pendant quelque temps. C’est le docteur qui fait la réputation de la maladie et c’est la maladie qui fait la fortune du docteur.
Il est vrai qu’une maladie nouvelle ne se trouve pas sous les pas d’un cheval. Aussi suffit-il de changer le nom d’une des sept cents maladies connues. » (Un cas de névrose)
et une histoire de revenant(e) :
« – Madame, lui dis-je, je voudrais bien tenir votre parapluie, parce que, tout en vous garantissant, il y en aurait un petit bout pour moi.
A l’instant même, la poignée du parapluie se trouva dans ma main ; mais, en même temps, la femme avait disparu. J’eus beau regarder dans toutes les directions, rien ! Se fût-elle envolée que j’aurais au moins aperçu un point, une ombre. Mais, ni par terre, ni en l’air, elle n’avait laissé aucune trace. » (Le Riflard mystérieux)
Consulter les versions texte de ce livre audio : Un cas de névrose ; Le Riflard mystérieux.
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