Né en 354 à Thagaste (aujourd’hui Souk-Ahras, en Algérie), Augustin a quarante-trois ans lorsque vers 397 il entreprend la rédaction des Confessions. Il est converti au christianisme depuis onze ans, prêtre depuis six ans, et évêque d’Hippone (aujourd’hui Annaba, dans le Constantinois) depuis deux ans environ. Le christianisme a définitivement triomphé des antiques religions païennes, mais les païens sont encore nombreux et les chrétiens sont eux-mêmes divisés. Cet homme de la fin de l’Antiquité, ce chrétien hanté par les problèmes essentiels de la foi en un Dieu tout-puissant et miséricordieux, du péché, de la grâce, du bien, est aussi un très grand écrivain, et c’est l’auteur de l’Antiquité qui nous est le mieux connu.
Baptisé vers l’âge de trente ans, après avoir été manichéen, et avoir longtemps vécu avec une femme qui lui a donné un fils, Adéodat, Augustin rédige les treize « livres » de ses Confessions pour retracer son itinéraire spirituel. Il y souligne sa dette envers sa mère, Monique, et envers Ambroise, évêque de Milan, y consigne sans fard l’aveu de ses faiblesses charnelles, et, se fondant sur l’Écriture sainte, proclame la gloire de Dieu. Les Confessions sont la première grande autobiographie de la littérature occidentale.
Une sélection d’extraits de cet ouvrage est également disponible sur notre site à cette adresse.
Un grand merci à vous M.Rannou pour cette lecture habitée des Confessions.
On a vraiment l’impression d’écouter Saint Augustin lui même.
PS: J’adorerais pouvoir vous écouter lire De La Trinité, du même auteur, pourquoi pas en projet collectif vu la longueur de l’ouvrage.
Merci à vous, Ayam!
MERCI BEAUCOUP !
Je vous remercie, Gauthier Manesse et Nestor Plasma, pour ces appréciations encourageantes.
André
Courageux !
▶︎ Nestor Plasma, c’est pour ça qu’on l’aime